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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 15:34

C’est après avoir créé la Banque Royale que le Régent, Philippe d’Orléans, voit débarquer un certain John Law en provenance de la Perfide Albion avec  son short en tweed et un truc à la mode au pays des Beatles : le capitalisme. Il s’agit pour lui de créer une banque d’investissement afin de fonder un capital en mesure de financer des sociétés mercantiles telles que la Compagnie des Indes ou celle des Amériques. Les clients de cette banque deviennent des actionnaires. Au début, c’est l’emballement et les actions de John Law montent à tel point que l’explosion d’une bulle financière se pointe à l’horizon. Devenu ministre des finances, John Law engage un programme de désinflation pour diminuer la valeur de ses titres. Le prix des actions s’éloigne dangereusement du « ratio » qui est le rapport entre leur valeur et la valeur réelle de l’entreprise capitalisée. La bulle éclate. Non seulement les détenteurs de titres aimeraient les revendre afin de faire une plus-value et le bruit court que Law n’a pas le cash nécessaire pour rembourser tout le monde. Law finira sa vie, dans l’opprobre, condamné à vivre déguisé en plaque d’égout afin qu’on puisse lui marcher dessus en guise de pénitence. Le pire réside dans le fait que la Banque Royale du Régent était le premier actionnaire de Law Ha ha ha ! 500 000 actionnaires sont ruinés. En 1728, la Bourse est fondée  afin de contrôler les opérations, en 1800 la Banque Centrale voit le jour. Evidemment, des lois ont exigé que les banques possèdent le cash en stock correspondant à la totalité des titres émis et c’est pour ça, que de nos jours, nous vivons dans un monde merveilleux.

 

John-Law1.jpg

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