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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 12:07

C’est en 2008 que la crise commença à cause de l’explosion de la croissance chinoise. Les marchés n’avaient pas assez de liquidités pour absorber la surproduction chinoise et on créa une monnaie de singe : la dette. Nicolas Sarkozy disait alors qu’il fallait moraliser le capitalisme. Autant moraliser Landru ou Attila ! Le système dont l’essence même que l’homme et un  loup pour l’homme ne peut être moralisé, il doit être proscrit. De toute façon, Nicolas Sarkozy a toujours déclaré la première ineptie qu’il lui passait par la tête et il ne faut guère chercher de cohérence chez ce petit bonhomme. Adam Smith, l’économiste avait créé le concept de main invisible, une sorte de truc, au dessus du machin, peut être immanent, ou alors transcendant, bref, un esprit capable d’autoréguler harmonieusement le système. Si l’on fait abstraction de la morale, il est vrai que le système se régule toujours de lui-même après quelques millions de morts. Et pourtant, pas plus de main invisible que dans la culotte de la sœur du pape, c’est toujours le peuple qui doit trinquer en tant que variable d’ajustement  de l’économie. La dette publique n’est que le révélateur de l’omnipotence de banques sur les états dont les membres font partie des conseils d’administration de ces mêmes banques.

 

 

Ces banques sont des imprécateurs prêchant l’austérité dont elles ne souffriront point et au nom du profit. Nicolas Sarkozy fit partie de cette engeance avec sa bande de tire-laines corrompus. Aucun d’eux ne doit réapparaître dans le champ politique : qu’on se le dise au fond des ports. Nicolas Sarkozy aura mené une lutte impitoyable contre le France d’en bas, selon la célèbre formule de Jean-Pierre Raffarin, et aura certainement souffert d’un complexe d’infériorité vis-à-vis de tous ceux qui ont eu la chance de ne pas lire la Princesse de Clèves. Ce complexe aura certainement causé sa perte. Quand on ne se gouverne pas soi même avec sagesse, il y a peu de chance pour réussir à gouverner les autres. Après avoir rayé les intellectuels de la liste de ses amis, il ne lui resta que le bling bling pour épater la galerie. Hélas, le peuple resta sur sa fin en découvrant qu’il avait élu un  m’as-tu-vu de la première espèce exhibant sa fiancée comme un trophée de chasse. En fin de compte, Carla ne fut rien d’autre qu’une Rolex.

 

 

Quoi qu’on en dise, le peuple français n’aime pas qu’on galvaude la fonction, il aime son roi mais celui-ci parût rapidement aux yeux de tous comme le père Ubu de la chanson. L’homme du peuple n’a pas convaincu. La liste de ses mensonges, c’est la botte de foin qui cache l’aiguille de la vérité. En perte de vitesse, il n’eut d’autre solution que la division pour le règne sans partage. Il monta les travailleurs contre les fonctionnaires, les pauvres qui travaillent contre ceux qui ne travaillent pas, les braves gens de souches contre les sales bicots. La vertu première d’un président est de rassembler et le bon peuple se mit à douter. Le peuple d’en bas se mit à supposer qu’il y avait quelque chose de pourri au royaume de France. Dans sa logique économique, le capitalisme fait des bénéficiaires du RAS des variables d’ajustement en voulant soumettre l’humain au marché alors que le bon sens préconise le contraire. Les accords de compétitivité récemment mis en œuvre sont la suite d’un système qui n’a ni queue ni tête. De façon pernicieuse, les patrons se servent de la précarité pour abaisser le coût du travail afin d’augmenter la productivité. L’emploi se faisant rare, les travailleurs sont en concurrence les uns avec les autres et ne font pas trop les difficiles. Ce système a aussi le défaut de laisser mariner le précaire dans une faute morale. S’il n’a pas de boulot ou peu, c’est que sa valeur est remise en cause contrairement à Nicolas Sarkozy qui a réussi.  Aucune loi écrite sur terre ni au ciel ne stipule que l’on vient au monde pour être des compétiteurs, des éternel concurrents et sans prime à l’arrivée. Les précaires du monde moderne sont les soldats des empires économiques. Que vienne enfin le règne de la solidarité et de la coopération économique sinon l’humanité ne survivra pas. Nous sommes sept milliards d’humain sur terre et il n’y aura pas assez de ressources pour tous le monde. Le communisme est l’avenir du monde. Nicolas Sarkozy ne connait le communisme que par Jacques Attali. Des communistes, on n’en trouve guère à Neuilly ou alors ils sont empaillés au musée de l’homme.

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