Au nom du Conseil le président du Département Didier Marie (PS) a demandé le retrait pur et simple des mesures, la réaffectation des postes détruits, et celle des dotations d’heures d’enseignement supprimées. « En réunissant les deux tiers du conseil nous sommes venus dire solennellement notre refus des retraits et dénoncer cette loi du silence et ces décisions prises en catimini », a-t-il souligné. A ses côtés, le vice-président du Département en charge de l’Education et maire de Dieppe, Sébastien Jumel (PC), a salué la tenue de ce « CDEN combatif ».
Il a souligné « le vrai risque de voir se mettre en place une école pour les riches et une autre pour les plus modestes » dans l’hypothèse où la communauté éducative avancerait dans les semaines à venir en ordre dispersé. « Notre rectrice, très zélée, a réussi à négocier 377 suppressions de postes pour notre Académie dont 196 dans le second degré », a résumé pour sa part Christophe Leroy membre du CDEN et secrétaire de l’UNSA Education. Le syndicat a décidé de se saisir du dispositif d’alerte sociale désormais à sa disposition pour contraindre l’administration à négocier sur ces suppressions d’emplois. « Comme le prévoit la loi, l’inspecteur d’Académie dispose maintenant de 11 jours pour organiser une concertation et fournir tous les documents utiles », a précisé Christophe Leroy.