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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 19:19

Le Nouvel Observateur : 
Marine le Pen à l'écoute des doléances des marins-pêcheurs

Marine le Pen  s'est posée à nouveau mercredi en porte-parole du monde rural et de la mer lors d'une rencontre avec des marins-pêcheurs du Tréport (Seine-Maritime), confrontés comme toute la profession à la hausse du prix du carburant. La candidate à la présidentielle du Front national, qui avait déjà sillonné dans le cadre de sa campagne les ports de Boulogne-sur-Mer et de Sète, a annoncé qu'elle rendrait publics le 19 avril des "cahiers de doléances de la pêche". "La ruralité, mer et terre, sont devenues les invisibles de la politique française", a-t-elle expliqué. Devant les équipages de chalutiers, Marine le Pen a confirmé son engagement de baisser la TIPP de 20% si elle était élue, ce qui ferait automatiquement baisser le prix de l'essence de 20 centimes d'euros par litre. Elle a jugé insuffisant l'engagement du candidat socialiste François Hollande de baisser durant trois mois la TIPP. "Trois mois, cela ne suffit pas", a-t-elle dit. La chef de file du FN a également reproché au président-candidat Nicolas Sarkozy d'épargner les grands groupes pétroliers car "ils sont amis du pouvoir" et d'envisager de puiser dans les réserves stratégiques du pays. "Nicolas Sarkozy veut taper dans les réserves stratégiques parce qu'il ne veut pas taxer les grandes entreprises pétrolières et gazières.

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"Comme ils sont main dans la main, on ne touche pas à Total", a-t-elle dit. Le gouvernement a lancé un appel d'offres pour l'installation de centaines d'éoliennes au large des côtes françaises sur cinq sites, dont Le Tréport. Mais devant les marins-pêcheurs, Marine le Pen s'est déclarée "férocement contre les éoliennes". "Derrière la peinture verte, il y a en réalité la couleur de l'argent", a-t-elle dit, dénonçant une "immonde pollution visuelle" qui "entraînera la réduction des zones de pêche." "Cela va détruire plus d'emplois que cela va en créer". Un patron-pêcheur, Jean Rault, lui a expliqué qu'il lui faudrait 30.000 euros par semaine pour payer les sept marins de son chalutier et le gasoil. "Mais on vend le poisson le même prix qu'il y a vingt ans", a-t-il déploré. Un autre marin, Emmanuel Byhet, lui a fait écho: "L'Europe ferme des zones. On n'a plus le droit de pêcher la raie et pourtant, on n'a jamais vu autant de petits poissons ces trois dernières années". Pour le FN, la Commission européenne n'a qu'un seul objectif, "réduire au minimum la pêche artisanale puis 'privatiser' les quotas les plus intéressants au profit de quelques grands armements, propriétés de groupes agro-industriels." Et l'interdiction faite depuis deux ans aux pêcheurs bretons et normands de pêcher la raie "sous prétexte" de préserver la ressource "en est une parfaite illustration".

Marine le Pen, c’est Nounours et sa poudre magique qui endort les enfants. Il est clair que le prix du gasoil est un sacré problème pour les pêcheurs. Le scandale des mafias du pétrole les touche particulièrement  dans le sens où cela affecte leur outil de travail. Les promesses, c’est tout l’art de la politique et Marine le Pen ne pourra pas les tenir pas plus que Sarkosy, à moins qu'elle ne privatise Total avec ses petites mains ! L’électorat de Marine le Pen est populaire mais Marine le Pen est milliardaire. La seule obsession de son équipe est le sort des immigrés et elle se moque bien du prix du pétrole.  Il faut se fier à ce que l’ont voit ! A-t-on vu le Front National défendre les écoles du Tréport ? A-t-on vu Le Front National à la sortie des usines ? Oui, mais uniquement en campagne électorale pour parader devant les caméras. Le fonds de commerce de Marine Le Pen est  la chasse au immigrés, parfait, mais cela ne résoudra en rien les problèmes économiques.

 Libération :  
« Cette fois, on va tous voter Marine le Pen ! »

En déplacement au Tréport, la candidate du FN a promis de baisser de 20% la taxe sur le gasoil. Et de renégocier les quotas de pêche. Succès garanti en territoire conquis... Et de trois. Après Boulogne-sur-Mer et Sète, La Marine le Pen était ce mercredi après-midi de nouveau au chevet des marins-pêcheurs. Cette fois au Tréport, en Seine-Maritime. La semaine passée à Beauvais, sa visite avait été annulée sous la pression des partisans de celui qu'un marin appelle «Merluchon», pour le plus grand plaisir de la visiteuse du jour. Jusqu'au dernier moment, la présence de «perturbateurs» du Front de gauche a été redoutée par les équipes locales de la candidate frontiste. Mais les pro-Mélenchon se sont contentés d'un rassemblement quelques heures auparavant, histoire de marquer le coup. La voilà donc qui arrive sous les «Marine le Pen» de rigueur, très applaudie par la petite centaine de personnes présente sur le quai. Propriétaire du Mon vieux Edmond, le robuste Emmanuel Byhet, 40 ans, 25 ans de mer, accueille son invitée d'un «merci d'être là, il n'y a que vous qui parlez de nous et qui venez nous voir». Marine le Pen improvise alors un point presse sur le ponton auprès des marins, obligeant photographes et cameramen à de multiples acrobaties pour ne pas finir dans le port.

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Marine le Pen déroule. Quand elle évoque «la mise à mort délibérée» de tout un secteur économique et promet de se battre pour eux, son discours porte chez les marins de cette ville de 15000 habitants, où le port est le poumon économique vital. Un bastion communiste pourtant, dans lequel Ségolène Royal a obtenu 26,7% au premier tour, Nicolas Sarkozy, 19,09%, Le Pen père, 15,75%, et Marie-George Buffet environ 9,5%. «Ici, tous les gars ont voté Sarko parce qu'ils croyaient à ses promesses, assure le pêcheur. Mais cette fois, on va tous voter Marine le Pen, la seule qui s'intéresse à nous». Et le discours de sa candidate sur les questions d'immigration, ça le gène un peu aux entournures? «Je ne suis pas raciste et tout ça, moi je vote pour mon boulot, point, lâche-t-il. Et si on dit tout ça sur elle, c'est aussi parce qu'elle s'appelle Marine le Pen. Il n'y aurait pas la guerre si elle était élue». Un peu plus tôt, Emmanuel Byhet acquiesçait quand «Marine le Pen» expliquait que les aides sociales devraient être réservées «aux Français qui travaillent» plutôt que d'être «distribuées aux délinquants multirécidivistes».

Non, tout le monde n’a pas voté Sarkozy au Tréport. Nicolas Sarkozy a perdu toutes les élections depuis la présidentielles : les municipales de 2008, les européennes de 2009, les régionales de 2010, les cantonales de 2011 et les sénatoriales de 2011. Sébastien Jumel a fait un score de 42 % au Tréport, lors des cantonales. Quant à l’opposition entre les Français qui travaillent et les délinquants récidivistes, il n’y a  pas trop de rapport. Les délinquants récidivistes sont aussi la cause du prix du gazoil, ou de la météo ? Ce genre de raccourcis qui se base sur l’émotion et non le rationnel montre toute l’inaptitude à gouverner  de ceux qui colportent ce genre de connerie. Les aides sociales sont réinjectées dans l’économie par la consommation et rapportent plus que ce qu’elles coûtent de par la relance qu’elles engendrent.

26 marées consécutives

«Nous, on ne veut pas d'aides, on veut juste pouvoir bosser», précise celui qui emploie quatre marins sur un bateau acheté 300000 euros à son père. De retour à terre «après 26 marées consécutives» à la pêche à la sole, il a les traits marqués par la mer. «Nous, c'est 12 heures par jour et sept jours sur sept». Il s'indigne que ses soles ne lui soient achetées que sept euros en moyenne, «le même prix que les 50 balles d'il y a 25 ans» alors que, depuis, les charges se sont envolées. «Vous avez vu à combien une sole est vendue à Auchan ? Interroge-t-il. C'est pas la caissière à 1200 euros qui s'engraisse avec la marge qu'ils font sur notre dos ». Michel Robin, pêcheur à la retraite de Honfleur, partage cette passion.

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Comme cette colère. «Le prix du gasoil, c'est plus possible», lance-t-il à Marine le Pen avant de s'indigner avec elle des «12 milliards» de bénéfices annuels de Total. En faisant passer le pétrolier et ses congénères à la caisse, la candidate du FN lui promet de baisser «immédiatement de 20%» les taxes sur le carburant. Avant de viser Nicolas Sarkozy: «(Il) veut taper dans les réserves stratégiques parce qu'il ne veut pas taxer les grandes entreprises pétrolières et gazières. Comme ils sont main dans la main, on ne touche pas à Total...». Et la prétendante à l'Elysée d'embrayer sur un couplet bien rôdé, «les technocrates de Bruxelles qui n'ont jamais mis les pied dans un port de pêche»...

Effectivement, le problème majeur de notre société est bien le partage des richesses ainsi que le lobby de la grande distribution qui étouffe les agriculteurs et les petits commerces. Comment s’imaginer que Maurice Levy, le patron de Publicis, puisse toucher 16 millions d’Euros de primes et de stocks options ? Qui est – il pour mériter cela ? Il ne serait rien sans les gens qui bossent pour lui et c’est valable pour n’importe quelle boîte. L’Europe n’a engendré que des lois économiques qui facilitent la fortune de quelques uns au détriment des autres en s’extirpant des lois nationales. Oui à l’Europe mais pas à celle là. Un exemple : la banque européenne ne peut pas prêter aux états directement. Elle vient de  prêter 1000 milliards d’Euros  aux banques qui prêtent cet argent, à leur  tour aux états à … 6% . C’est la loi de Pompidou votée en 1973 qui permet cette arnaque ! Les Français avaient dit « non » à l’Europe mais Sarko s’est assis dessus en signant les traités en douce. C’est un total déni de démocratie. Dans le programme de Marine le Pen, aucune allusion n’est faite quant à la réforme du système bancaire ou juste un slogan ou deux. La source de la dette ne vient que de là et s’en prendre aux immigrés n’est qu’une hérésie intellectuelle. Marine le Pen n’aime pas les arabes, c’est clair, on le savait et elle est libre de ses opinions car en France républicaine, il n’existe pas  de délits d’opinion. Cependant, la haine des autres n’est pas un programme politique sérieux. Les difficultés et les colères légitimes des pêcheurs  ne sont pas en rapport avec l’immigration. Marine le Pen ne constitue en rien une  solution miracle.

Je vois la couleur de l'argent

De la candidate frontiste, Michel Robin confie qu'elle est «la seule à prendre la peine de baisser les yeux» vers eux. Et il met en avant des motivations sociales pour justifier son vote FN. «Nous, les marins, on se bat pour ne pas mourir. Et pour ça on est prêts à tout essayer». C'est que les menaces sont, selon eux, partout. A l'image du vaste projet d'éoliennes offshore lancé dans la région, même si celui du Tréport vient d'être retardé -l'appel d'offre s'étant révélé infructueux-. «Partout où il y en a à côté d'ici, ça a réduit les bonnes zones de pêche», raconte Michel Robin, qui rappelle «que les pêcheurs subissent déjà des quotas tellement débiles qu'il nous obligent à remettre à la mer du poisson pêché alors qu'il n'est même plus vivant». Une politique des quotas que Marine le Pen s'engage, évidemment, à «renégocier». Comme sur les éoliennes. La leader du FN, en terrain conquis, s'engage ainsi à détruire tout ce qui existe. Et stopper toutes les constructions prévues. «Je suis contre l'éolien sous toutes ses formes, il s'agit d'une immonde pollution visuelle», martèle Marine le Pen.

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«Derrière le coup de peinture vert, je vois la couleur de l'argent», dit-elle, en laissant entendre que les écologistes partisans des projets éoliens seraient des faux-nez de grands groupes qui se gavent de ces investissements. «Cet argent détruit plus d'emplois qu'il n'en crée», dénonce-t-elle. Mieux vaudrait, selon elle, consacrer ces sommes à financer sa «grande vision d'avenir» pour la pêche, un «plan stratégique» où «la recherche et la technologie» tiendraient, à l'entendre, une place majeure. Et la candidate du FN d'annoncer qu'elle rendra compte, le 19 avril, des «doléances» déposées par le monde rural sur un site Internet créé à cet effet. Au nom de ces «invisibles de la politique française», comme elle les appelle. Des voix qu'elle espère bien engranger, le 22 avril, pour le premier tour de la présidentielle...

Les éoliennes, le sujet qui fâche. Justement il existe une association qui se bat farouchement contre. Le rejet de l’implantation de ces éoliennes a été rejeté par le Conseil Municipal de la ville du Tréport à l’unanimité en guise de soutiens aux pêcheurs. Ce Conseil Municipal composé de communistes et de socialistes a été attaqué sur le site du FN et les élus ont été taxés de « corrompus ». Ainsi, amis pêcheurs, une délibération prochaine du Conseil Municipal interdira à ses membres de manger du poisson ! Ha ha ha ! Vous y avez cru ? Trêve de plaisanterie, les valeurs de  la gauche combative sont incompatibles avec les thèses du Front National, bref, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre …  à méditer

France Soir :
Marine le Pen au contact des marins-pêcheurs du Tréport

Marine le Pen s'est rendue mercredi dans la commune normande du Tréport où elle est allée à la rencontre de marins-pêcheurs en guerre contre l'Europe, le prix du gasoil et les éoliennes. Loin de l'exubérance des meetings et de leurs milliers de participants, Marine le Pen a fait étape mercredi dans la commune Haute-Normandie du Tréport (Seine-Maritime). Pour la troisième fois depuis le lancement de sa campagne électorale (après Boulogne-sur-Mer et Sète), la candidate du Front national entendait en effet se rendre à nouveau au chevet des marins-pêcheurs. Une profession « sinistrée », victime, selon elle, des « excès de recommandations de l'Union européenne » et de la hausse du prix du gasoil. Partie de Paris aux alentours de 12h, la leader frontiste est arrivée en bord de mer vers 14h45, accueillie par quelques centaines de partisans aux cris de « Marine le Pen présidente ! ».

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Des militants locaux s'étaient chargés dans les jours précédents de préparer le terrain. Dans cette municipalité communiste, les affiches de campagne porteuses de la flamme du FN ont donc, le temps d'une visite éclair de l'eurodéputée souverainiste, supplantées celles du Front de gauche. « On a tagué toutes les affiches des gauchos », s'est même gaussé l'un d'entre eux en distribuant des tracts aux passants. Pas un opposant politique n'a pointé le bout de son nez, si ce n'est un homme passablement éméché et perdu au milieu de la foule. Le casse-tête de la Réunion ou, plus récemment, de Meaux, où des militants du Front de gauche s'étaient invités à la fête, a donc été évité. Pour le plus grand soulagement du service d'ordre de la prétendante à l'Élysée.

Et oui, les « gauchos » ont été raisonnable, ils ne voulaient pas d’incidents. Ils étaient bien là, par contre ! Par rapport, à ce terme de « gaucho », il vaut mieux hériter de l’histoire de la Résistance que celle du Maréchal Pétain. Si la petite Rachel Salmona n’avait pas été raflée à l’école du Tréport en 1943 et gazée à Auschwitz quelques jours plus tard, elle aurait pu témoigner de ce qui résulte toujours des doctrines fondée sur la haine des autres. Et puis, au niveau de la sécurité on ne pouvait inviter « Merluchon » : on ne peut pas caser 100 000 personnes sur le quai. Marine aurait du alors se camoufler dans un bac à morues !

"Il faut être solidaire avec ceux qui se battent"

Sous un léger crachin, Marine le Pen a successivement rencontré trois équipages de bateaux de pêche basés au Tréport. Tandis que les matelots s'échinaient à nettoyer les filets, la candidate du FN s'est entretenue avec leurs patrons, tous acquis à sa cause. « La pêche, tout comme l'agriculture, est un secteur essentiel de notre économie », a-t-elle déclaré. « Mais c'est apparemment trop petit pour les autres candidats », a-t-elle ajouté, évoquant une nouvelle fois les « oubliés de la campagne » électorale. Improvisant un premier point-presse sur le ponton le long duquel étaient amarrés les trois navires, la patronne du Front national a fustigé l'idée d'un gel des prix de l'essence sur une durée de trois mois préconisé par son adversaire socialiste François Hollande. « Il faut être solidaire avec ceux qui se battent », a-t-elle proclamé. « Il faut ramener de la justice sociale dans notre pays ». Pour cela, elle propose une baisse de la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) de 20% « dès le lendemain de mon élection ». Une mesure vivement saluée par ses hôtes. Elle a aussi dénoncé l'hypothèse évoquée par Nicolas Sarkozy de puiser dans les réserves stratégiques du pays en accusant le président-candidat d'épargner les grands groupes pétroliers « amis du pouvoir ». Autre dossier sensible dans la région : l'implantation d'un parc d'éoliennes à 14 kilomètres au large du Tréport. Un projet qui « va détruire plus d'emplois qu'il ne va en créer », selon Marine le Pen qui s'est dite « férocement opposée » à cette « immonde pollution visuelle » : « Derrière la peinture verte il y a en réalité la couleur de l'argent ». Elle s'est par ailleurs félicitée du rejet de ce chantier pharaonique par la municipalité : « Les communistes font preuve parfois de bon sens », s'est-elle amusée.

C’est bien la première fois que Marine le Pen fait un compliment sur les communistes ! Alors, de même, et pour te rendre la pareille, chère Marine : tu es plus sexy que le Maréchal Pétain, mais bon, c’est pas dur. Le problème du Front National c’est qu’il supporte mal l’absence d’élites. Déjà que le QI de l’électorat frontiste oscille entre l’oursin et la boule à neige, on se pose la question des têtes. Marine le Pen a hérité de la charge de son père, son compagnon est lui-même le porte parole du Front National. Sa grand-mère sera certainement premier ministre. Qui peut citer un seul membre du Front National ministrable ? L’entreprise le Pen est une entreprise familiale qui louvoie dans l'ombre et qui survit en entretenant le mythe ancestral de l'invasion des métèques.

 "La seule candidate crédible"

L'eurodéputée a par ailleurs indiqué qu'elle comptait présenter, le 19 avril, une synthèse des différents « cahiers de doléances » qu'elle a ouvert dans le domaine de l'agriculture, de la pêche et de la ruralité en général. « Qui va labourer nos terres ? Qui va pêcher dans nos mers ? », s'est-elle interrogée, critiquant vigoureusement la politique des quotas « imposée par Bruxelles ». « Depuis le général De Gaulle, nous n'avons plus eu de grande politique stratégique. Moi, je suis pour une grande politique de la mer », a-t-elle conclu. Si elle n'est pas directement montée à bord des bateaux de pêche, la candidate du FN ne s'est pas privée d'un joli bain de foule sur le quai de la Retenue puis, après un second et bref point-presse, le long de la promenade qui l'a menée du port à un restaurant où elle s'est entretenue, en privé, avec des militants. Accolades, photographies, dédicaces : c'est en véritable star qu'elle y a été célébrée. « Ça nous change, les autres ne s'intéressent pas à nous », explique Laurent, 26 ans, qui porte sa fille sur les épaules. « Pour moi, c'est la seule candidate crédible », assure-t-il. Un peu plus loin, Isabelle, femme au foyer, confie qu'elle a « adhéré au Front national il y a un an ». Alors qu'elle distribue des tracts aux couleurs de sa candidate, cette mère de six enfants indique qu'elle a « toujours éprouvé du dégoût pour la classe politique ». La personnalité de Marine le Pen l'a toutefois encouragé à s'engager dans le militantisme. « Je ne l'aurais peut-être pas fait pour Jean-MarieMarine le Pen », avoue-t-elle. A 47 ans, Isabelle ira voter pour « la première fois de ma vie ».

200 personnes à tout casser dont une bonne moitié composée des touristes habituels et des curieux. Quel succès pour une représentante nationale ! La bête intrigue cependant et c’est peut être pour ça qu’il y avait plus de journalistes que de fans. Un seul « opposant politique », un brave type avec son tee-shirt à l’effigie de Che Guevara mais mis en exergue sur le site du FN avec une grosse flèche rouge pour le désigner. Voilà pourquoi le Front de Gauche n’y était pas. Nous ne fréquentons pas les blondes de caniveau.

France 3 Haute Normandie :
La candidate du FN est au Tréport
 
Marine le Pen était comme un poisson dans l'eau cet après-midi au Tréport. Entourée de militants frontistes locaux, elle est venue roder son discours sur les thématiques maritimes dans ce port symbolique de la région. "Je suis une fille de la mer". Marine le Pen a eu beau jeu de rappeler le passé de marin-pêcheur de son grand père, cet après-midi au Tréport. "Il faut préserver l'or bleu" a t-elle lancé à la cantonade et aux marins pêcheurs venus à  sa rencontre. Elle a rappelé les problématiques spécifiques des pêcheurs face à l'augmentation des prix du carburant.  Mais aussi a évoqué le débat sur les énergies éoliennes. Ensuite la candidate du Front National à l'élection présidentielle a profité d'un bain de foule en compagnie d'un certain nombre de partisans frontistes et de son service d'ordre.

 

Courrier Picard :
la mer était bleue marine

«Je suis une petite fille de marin pêcheur, je connais l'âpreté du métier », a insisté Marine le Pen Marine le Pen était hier en visite au Tréport, où elle est venue défendre la cause des marins pêcheurs. Un public sensible au discours de la candidate du Front national. C'est comment Marine le Pen en campagne ? «C'est pire que Johnny Hallyday », s'enthousiasme Marie, jeune mère de famille et véritable «fan » de la candidate du Front national. Hier, au Tréport, le plus picard des ports normands, près de deux cents sympathisants avaient fait le déplacement pour tenter d'approcher la «presqu'idole » des jeunes (deuxième dans les intentions de vote chez les 18-24 ans, derrière François Hollande).

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Sur le très mal nommé quai de la Retenue, Marine le Pen, protégée par les gros bras de son service d'ordre, s'est prêtée au jeu des autographes et des photos dédicacées. Dans ce bastion communiste, le discours de celle qui se présente comme la candidate du peuple semble trouver un certain écho. «Je l'adore, vous pouvez l'écrire, je l'adore », ne cesse de répéter Ludovic Gossart, manutentionnaire dans une usine du Vimeu, à quelques kilomètres de là. «Avant, je votais communiste, mais je crois que Marine le Pen est la seule qui comprenne vraiment les ouvriers. Et puis, il y a assez de malheur en France, pas la peine de donner autant de coup de mains aux étrangers. »

« J'ai envie de changement »

Des étrangers, dans le coin, ce n'est pourtant pas la première chose qui saute aux yeux. « Dans mon boulot, j'en vois énormément, et c'est souvent avec eux qu'il y a des problèmes », assure Pascal Datour, agent de sécurité à Eu. Lui aussi est passé de la gauche à l'extrême-droite, sans états d'âme. Dans la foule des badauds, beaucoup de jeunes également. Pompier professionnel à Péronne, Stéphane Petit, 23 ans, est fier de présenter sa toute nouvelle carte d'adhérent au Front national. «J'ai envie de changement, et je ne vois pas qui, à part elle, peut en proposer. »  Hier, au Tréport, Marine le Pen, est effectivement venue parler de changement. Mais c'est surtout aux marins pêcheurs qu'elle a réservé cette visite, la troisième sur cette thématique depuis le début de sa campagne. «Vous avez devant vous la seule candidate de la mer, il n'y en a pas d'autres, s'honore Marine le Pen. Il existe un lien vital entre le peuple français et ses marins pêcheurs. Quand on voit la difficulté de ce métier et que l'on sait qu'une petite partie de leurs impôts est versée à des bons à rien, des délinquants récidivistes, c'est insoutenable. » Chez cette France qui pêche tôt, là encore, le discours fait mouche. «Je suis pêcheur ici depuis 40 ans et j'ai jamais vu un communiste sur ce ponton, s'enthousiasme un homme. Elle est apte à devenir présidente, c'est pas comme l'autre Merluchon ! »

Merluchon avait rassemblé ses troupes le matin et ce qui fut amusant, c’est de voir le nombre de rombières et de mémères à caniche venir nous demander si « Marine le Pen, c’était ici ? » Sont-elles malvoyantes ou mal comprenantes pour ne pas distinguer le drapeau rouge du peuple du drapeau bleu des rois qui ont fait leur temps. « Vive la France ! » criaient-elles ! Et alors ? Nous aussi nous crions « vive la France ! » Sans déconner, Marine le Pen est sinistre et ses interventions ne sont pas assez hip-hop ! Si le FN a noté que la seule opposition politique était incarnée par « un ivrogne hideux », tous les Tréportais auront remarqué le type qui distribuait des tracts de Marine le Pen en costard du XVIII° siècle avec son costume brodé et ses chaussettes de Louis XIV ! C’est ballot, il s’est pris un PV car il avait mal garé son fiacre ! Vive la France des bourgeoises brochées et des aristocrates à fraises qui défendent les pêcheurs ! "

« J'ai voté Sarko pour tripette »

Cigarette au bec, les yeux fatigués par une longue matinée de pêche, les «ouvriers » de la mer écoutent la candidate s'en prendre «aux réglementations absurdes » de Bruxelles, au gazole cher, ou encore «au pourrissage visuel insupportable » des éoliennes. «Bien sûr que son discours nous parle, eh oui, je voterai sûrement pour elle, confie Emmanuel Byhet, patron pêcheur. En 2007, j'ai choisi Sarko pour tripette. Voter pour elle ne changera peut-être rien, mais ce sera une façon de faire voir notre mécontentement. »

la seule idéologie qui anime Marine le Pen est le bougisme. Cette femme  gesticule, court ici, court là-bas, repassera par là, brasse du vent, se contredit sans cesse et se perd en procédés populo-démago-poujado à gogo, juste à des fins électoraliste, de la façon la plus grossière qui soit car d'autres le font avec classe. Elle affirme, sans honte, que la politique d'intégration de la France fut un échec sans nom depuis une cinquantaine d'année et si c'était le cas, à qui la faute ? Cette main d'œuvre immigrée à bas prix, nous l'avons bel et bien importée lorsque que notre industrie en avait besoin lors de la période des 30 glorieuses, à savoir, la reconstruction d'après guerre. Cette première génération fut logée dans de grandes cités, comme celle de Sarcelles qui fut vendue tel un véritable domaine des dieux avec tout le confort.
La seconde génération fut confrontée à la crise économique de 1973 et ces belles cités commencèrent à devenir des « guettos », les « Français de souche » rejetant tout ce qui ne boit pas de pinard et ne mange pas de saucissons. Il fallait trouver un bouc émissaire, et nos immigrés devinrent alors des arabes mangeant le pain de Français et responsables du chômage, poncif éculé de l'éternelle litanie de l'ultra-droite.
La troisième génération, héritière de la deuxième, fut sacrifiée sur l'autel des exutoires faciles. Complètement rejetée du reste du monde, à la fois par les bons français et à la fois par leur pays d'origine, elle se retrouva sans espoir, sans avenir et complètement déracinée. Elle commença donc, logiquement à édicter ses propres règles, indépendantes des lois de la République, bien qu'il ne faille pas faire de généralisation. Cette situation, nous l'avons provoquée pour des motifs économiques et nous devons l'assumer. Confondre la délinquance avec la couleur de peau est un amalgame très dangereux mais que l'on se rassure, cela ne concerne pas tout le monde et les bons Français de souche  comme Landru n'ont rien à craindre.

Paris Normandie :
Marine le Pen
a passé plus de deux heures mercredi au Tréport

La candidate du Front National à l'élection présidentielle s'est entretenue avec des pêcheurs ce mercredi, les assurant de son soutien. Le rendez-vous est pris à 14h30, quai de la Retenue au Tréport (Seine-Maritime). Environ 300-350 personnes se massent sur le ponton, face aux bateaux de pêche qui rentrent tout juste. Marine le Pen fait son apparition, accompagnée par le porte parole de sa campagne en région, Nicolas Bay (au demeurant conseiller régional), et Sophie Petel, candidate FN pour la 6e circonscription. « Marine le Pen, présidente, Marine le Pen présidente ! » donne le ton, à peine troublé par un « Mélanchoniste » plutôt isolé, mais qui donne de la voix lui aussi. Pas d'opposition politique sur place donc, les élus de gauche ayant choisi de livrer leur point de vue sur cette venue un peu plus tôt dans la matinée, sur le front de mer. « On ne veut pas lui donner l'occasion de parler de provocation, souffle Sébastien Jumel, maire communiste de Dieppe. On n'ira donc pas à la confrontation. Mais tout nous sépare ». Sur le ponton, Marine le Pen avance ses pions, écoute les pêcheurs raconter leur quotidien. « J'ai 32 ans, j'ai en ai pris pour dix ans de crédit, souffle Cédric Servant, patron d'Ilona. Le patron-pêcheur confie ensuite: « Elle vient nous parler de nous, de notre métier. Il n'y en a pas beaucoup qui le font... Bien sûr que le maire du Tréport est pour les pêcheurs.

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Mais regardez, on n'a pas assez d'équipement à quai. On n'est pas suffisamment aidés ». Marine le Pen passe d'un bateau à l'autre, discute avec les pêcheurs Tréportais rejoints par quelques Havrais. Que dire de François Hollande annonçant le gel des prix de l'essence pendant trois mois ? « Il est gentil, mais ce qu'il faut, c'est la baisse de la TIPP de 20% immédiatement pour soulager tout le monde, et pour ceux qui travaillent comme les pêcheurs. Ces gens là, on n'en parle pas assez. Quand on voit la difficulté d'un métier comme celui-là, on se dit qu'une petite partie des impôts versée par ces hommes, travaillant dans des conditions de pénibilité inimaginable, soit versée à des délinquants multirécidivistes, n'en fichent pas une ramée et vivent avec le RSA, c'est insoutenable". Toujours sur le ponton, c'est Emmanuel qui prend la parole: « Moi, je veux faire mon travail, continuer d'aller à la mer. Avec les éoliennes, ce n'est pas possible. On va nous couper de notre ressource, de notre vie. Certes, le maire du Tréport est contre lui aussi. C'est quelqu'un qui aime sa ville, ses pêcheurs... Alors pourquoi accueillir Marine le Pen me direz-vous ? Elle a une écoute particulière. Elle n'est pas pour l'Europe, nous non plus. Aujourd'hui, on vend la sole à 7 €. Allez voir en grande surface combien elle est revendue. Alors dites moi qui se gave, qui fait de la marge au passage ? Ca, c'est ce qu'on ne veut plus et elle l'a bien compris ».

"A la rencontre d'une France oubliée"

Bain de foule, signature d'autographes et rendez-vous au café Le Maritime transformé en quartier général du FN. « Depuis le début de cette campagne, je vais par monts et par vaux, par monts et par flots même, pour aller à la rencontre de cette France complètement oubliée des politiques menées depuis plusieurs années ». Question de notre journal à la candidate: vous affichez votre opposition contre les éoliennes, vous vous prononcez en faveur de l'EPR, tout comme les élus communistes du Tréport. Comment marquez-vous alors votre différence? « Je n'ai pas besoin de marquer ma différence à l'égard des communistes.

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Vous allez en avoir plein, répond la candidate. Nous sommes dans une démocratie. Ce n'est pas insensé que sur un certain nombre de sujets, des mouvements politiques par ailleurs extrêmement divergents puissent avoir la même position. Dieux merci, ça peut arriver. Ca prouve que les communistes font preuve parfois de bon sens. Ce n'est pas toujours le cas ».

Public Sénat :
Les pêcheurs du Tréport

 


Les pêcheurs bretons :
Visite de Nicolas Sarkozy
 

 

 

 

 

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commentaires

J
<br /> Objet : Tr: tr: 14.000 ÉOLIENNES ABANDONNÉES AUX USA !<br /> ce sont les modèles des politiquements corrects FRANCAIS!<br /> ce sera bientôt notre tour, alors?!...<br /> <br /> <br /> 14.000 ÉOLIENNES ABANDONNÉES AUX USA !<br /> Les Etats Américains ont été très tôt, les premiers bernés  par  la  "religion " du vent, et ses apôtres !<br /> > > Dès 1981, sous la poussée des « Evangélistes verts », les gouvernements de différents états américains, dont entre autres la Californie et Hawaï ont lancé la construction de ce qu’ils<br /> appellent les « Wind Farms ». Les financements de ces mégaprojets ont été évidemment payés par les taxes des contribuables. Comme en Belgique des taxes payées par les Citoyens….<br /> > > Il a fallu dix ans pour se rendre compte que les éoliennes n’étaient pas rentables pour des raisons évidentes : énergie intermittente donc rendements totalement insuffisants, coûts de<br /> maintenance et coûts de fonctionnement extrêmement élevés…… car pour que les mécanismes des éoliennes ne se dégradent pas, il faut qu’elles tournent. Le comble, c’est de devoir les faire tourner<br /> quand il n’y a pas de vent !<br /> > > Mais un autre dilemme s’est présenté, il a fallu arrêter les éoliennes quatre mois par an, car elles décimaient des milliers d’oiseaux migratoires. Un des sites d’éoliennes a recensés<br /> plus de 10.000 oiseaux tués sur une année !<br /> > > Les financiers américains et les contribuables US sont des gens pragmatiques. Ils ont fait leurs comptes. La bulle énergétique éolienne n’était valable qu’avec les subsides des<br /> gouvernements des différents états. Et au grand désespoir de tous les lobbies et associations d’illuminés verts, les gouvernements ont décidés de tout arrêter. Le résultat global est<br /> apocalyptique en plus d’être une énorme perte financière.<br /> > > Donc, depuis des années 14.000 éoliennes, croupissent, se déglinguent, rouillent dans les immenses « Wind farms » abandonnés à tout jamais. Des fortunes dépensées à la gloire du dogme<br /> vert.<br /> > > Il me reste une question importante : les écolos belges ont-ils fait des études de rentabilité sur leurs élucubrations…..à moins qu’ils ne se disent que les citoyens Belges paieront de<br /> toutes façons ! En Belgique un même désastre est à prédire !  N’est-il pas répréhensible de lancer un pays sans comparer avec les réussites et les ratés d’autres pays dans ce domaine.<br /> > > Cela s’appelle pour les vrais professionnels : « Un retour d’expérience ». Mais peut-être que les écolos en Belgique, enfermés dans leur bulles ne sont pas l’écoute des autres, imbibés<br /> de leurs dogmes et pénétrés de leur intégrisme. Ou peut-être, les ondes hertziennes ne traversent pas les parois des cavernes où ils vivent !<br /> JEAN PIERRE SAUVAGE<br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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