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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 00:00

Bien loin de s’arrêter, la saignée dans le personnel continue avec déjà 14 000 suppressions de postes programmées après les 16 000 de cette année. Les attaques contre le service public d’éducation se sont accentuées avec la crise du système capitaliste et les politiques d’austérité qui en découlent.
Conséquence directe des suppressions de postes massives (50 000 depuis 2007) les effectifs par classe ont gonflé dans tous les secteurs rendant impossible le travail entrepris pour aider les jeunes les plus en difficultés. Les RASED se sont réduits comme peau de chagrin et des filières de formation en voie professionnelle ou générale ne sont plus assurés par l’éducation nationale mais par des lycées privés. A chaque réforme, à chaque coupe budgétaire, le gouvernement sait qu’il augmente, pour un même salaire gelé, notre charge de travail et qu’il laisse sur le carreau de plus en plus de jeunes. L’horizon se bouche encore plus pour les enfants des milieux sociaux les plus défavorisés qui n’auront plus comme seule bouée que l’apprentissage et la sortie du système scolaire.

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Refusons la précarité 

L’austérité signifie aussi le recours accrue à la précarité à tous les niveaux, pour pallier en catastrophe aux conséquence de la réduction du personnel. Que ce soit des AVS/EVS, des AED, des professeurs contractuels, du personnel TOS etc…, leur travail n’est pas reconnu et leur condition de vie est alarmante. C’est bien sûr une question budgétaire mais aussi une manière détournée d’attaquer le statut du personnel titulaire qui peut à terme se retrouver minoritaire dans les établissements. L’extension de l’expérience ECLAIR montre assez la volonté du gouvernement en matière d’utilisation des enseignants. En faisant recruter les professeurs par le chef d’établissement avec lettre de mission, objectifs et tutti quanti, ça lui donne aussi la possibilité de se débarrasser d’un enseignant qui ne correspond pas au « profil »

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Préparons un mouvement d’ampleur

En se battant pour défendre notre statut et nos salaires, contre les suppressions de postes et la précarité, contre les réformes qui renforcent la sélection, on se confronte directement à la politique de rigueur qui découle de la crise. Entre sauver les banques et investir dans l’éducation, le gouvernement a choisi le camp des capitalistes et s’attaque au système éducatif.Le 27 septembre va montrer que les enseignants titulaires ou précaires, les EVS/AVS, les AED, le personnel TOS refusent cette logique. La journée interprofessionnelle de grève et d’action du 11 octobre sera l’occasion de se lier avec les autres secteurs professionnels et de refuser de payer pour la crise des capitalistes mais entre deux nous avons l’occasion de faire monter en puissance les luttes dans notre secteur.
Pour marquer les esprits et lancer la mobilisation nous avons besoin de nous réunir par écoles, dans les établissements, pour discuter des suites et d’un nouvel appel à la grève dans l’éducation. Toutes les initiatives locales prévues ou déjà en cours montrent notre détermination et popularisent notre lutte.

 

Les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education
appellent les personnels de l’Education nationale et de l’enseignement agricole
à se mettre en grève

le 27 septembre  2011

pour dénoncer le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux
qui met l’Ecole publique à genoux,
ne lui permettant plus d’assurer correctement ses missions de Service public.

Ces suppressions associées au manque d’ambition éducative dégradent encore plus les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 23:26

Carla Bruni Sarkosy vient de répondre aux parents d’élèves du Tréport. Elle a transmis leur courrier à Luc Châtel qui la, lui-même, transmis à la poubelle. En définitif, la rentrée s’est bien passée selon l’Inspecteur, en effet, aucun élève n’a été blessé. Certes, mais il faut signaler qu’il y a toujours une classe en moins et que deux élèves attendent désespérément leur AVS (auxiliaires de vie scolaire). Cela  est primordial pour eux. Ainsi, pour embaucher le personnel supplémentaire, nous réclamons notre  mallette de 20 millions de dollars et des masques africains pour le carnaval. Les types qui nous gouvernent  depuis des années se sont goinfrés sur le dos de la République et ont maintenant le culot de flinguer l’Education Nationale ainsi que les autres services publics. Depuis le début de l’ère de Notre Président, la moitié du gouvernement a déjà du démissionner en raisons de malversations multiples. L’esprit de Luc Châtel doit naviguer entre Neptune et Jupiter pour oser publier une circulaire sur la morale. C’est comme si mafia russe donnait des cours de cathéchisme ortodoxe ! Rions, rions et laissons-les  mourir avec leur ancien monde afin qu’ils ne décident plus pour nous !

L’Education Nationale, c’est nous, les familles, les élèves et les enseignants ! 

Ensemble, nous construisons l’école de la rue, l’école de la République et les Valeurs qui s’y rattachent.

En on veut notre malette !!!

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 20:36

La morale se vit

Luc Châtel n'en manque pas une. Il vient de se prononcer pour une réintroduction de l'apprentissage de la morale à l'école, sous forme de débats philosophiques ou de petites leçons quotidiennes. Cela doit faire longtemps qu'il n'a pas mis les pieds dans une école car l'apprentissage de la morale se fait à chaque minute. Le simple fait de venir en classe, de s'asseoir, d'étudier est un acte moral fondamental. Cette action permet la socialisation, les échanges et la construction personnelle de chacun en fonction des autres. L'apprentissage des règles de la morale se situe dans le cadre d'un contrat entre les enseignants et leurs élèves. L'apprentissage de la morale est une  ineptie si la relation entre l'enfant et l'enseignant n'est pas une relation morale, mais une relation de supérieur à subordonné qui doit obéir sans que le sens des choses soit profondément explicité. La vie d'une classe montre toute la diversité des actes moraux sans qu'il y ait besoin d'en rajouter, ou alors peut-être pour féliciter ceux qui aident les autres, ceux qui prêtent le du matériel, ceux qui proposent des idées pour améliorer la vie collective, ceux qui écrivent à leur petit camarade malade, ceux qui portent le cartable du copain ou de la copine qui a des béquilles, ceux qui notent le cours pour le voisin qui a le bras dans le plâtre ou encore ceux qui s'excusent d'avoir frappé un autre en lui offrant des bonbons. L’acte de contrition d’un élève après un geste violent relève de la morale suprême qui s’éloigne du gnan gnan proposé habituellement par l’Education Nationale. La notion de morale peut-être aussi abordée lors de diverses lectures en commentant l'action de tel ou tel personnage et les conséquences de cette action. La morale est aussi volatile que l'air, elle est une substance qui imprègne toutes les activités scolaires. C'est par l'apprentissage des mathématiques, du français, des sciences, de l'histoire, de l'art ou de la géographie que l'enfant se construira une base culturelle suffisante avec des référents précis. L’école du sport et de ses règles relève totalement du sujet. Toute cette connaissance lui permettra de bâtir lui-même la base d'une morale propre et collective. Lui inculquer cette base par une espèce de tautologie consistant à lui faire répéter par cœur des règles artificielles est voué à l'échec.  Bref la vie de l'école, c'est l'apprentissage des valeurs basées sur la solidarité et le partage. La vie de l'école et la construction d'une micro société dont la pierre angulaire est justement la morale qui est aux antipodes de celle dont Luc Châtel  et ses amis sont les garants.

La finalité de la morale

Il faut d'abord définir la notion de morale. La morale est d'essence religieuse, elle découle d'un impératif subi d'origine divine ou d'origine sociale. Lorsque l'on parle de morale d'origine sociale, on parle surtout d'instruction civique, des règles du « vivre ensemble » bref d'une sorte de morale laïque. Si cette morale est ressentie comme une contrainte et non pas voulue par les élèves, elle sera contre-productive car elle cachera le véritable enjeu qui consiste à faire d'un enfant le propre créateur de ses valeurs. Bien entendu, il faut un cadre d'apprentissage mais il ne doit pas se résumer à une espèce de caserne dont la fonction ultime serait de faire son lit au carré 20 fois de suite sans que se pose une seule fois la question essentielle suivante : à quoi ça sert ? Dans la sphère militaire, il s'agit d'endoctriner les soldats afin qu'ils obéissent à n'importe quel ordre sans réfléchir. Il est évident que le but de l'école s'inscrit dans une logique complètement opposée. Cependant, l'école, n'est-elle pas devenue ce lieu de formatage des esprits, cette machine à trier, une sorte de petite caserne où il y aurait les bons soldats et les mauvais soldats ? Si le discours de Luc Châtel encourage pernicieusement les discriminations actuelles en fonction des besoins économiques, de par le processus qui s'ingénue à faire de nos enfants des petits moutons, alors cette morale est fallacieuse.

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La morale est relative

La notion de morale est fluctuante selon les époques et elle doit s'adapter au moment présent. Elle doit prendre en compte la réalité actuelle du monde. Elle ne peut donc être enseignée sous forme de maximes aussi générales que désuètes. La morale est une discipline de l'action qui vise à analyser une situation venant de se produire et de faire comprendre aux élèves les conséquences néfastes de  leurs actes, par rapport à eux-mêmes et par rapport à la collectivité. La morale concerne l’empirique à postériori et jamais l’hypothèse à priori.  Elle ne peut absolument pas être enfermée dans une coquille désespérément vide de sens. Sans une définition précise de ce qu'est la morale actuelle, cet enseignement sera aussi utile que celui qui consiste à apprendre lire à un chien. La relativité de la notion de morale est une problématique philosophique qu'un ministre de l'éducation nationale ne peut appréhender en une seule formule, une seule instruction. La véritable morale est celle qui va apprendre aux élèves que la le bonheur n'est pas forcément corrélatif à l'argent, c'est celle qui va enseigner aux enfants la méfiance vis-à-vis du crédit trop facile, c'est celle qui encouragera l'élève, ce futur adulte, à être responsable de sa vie, de ses choix et pas obligatoirement un consommateur. Si la morale de Luc Châtel consiste à rendre les enfants dociles afin de se soumettre plus facilement aux lois établies par ses amis, alors, Luc Châtel est profondément immoral.

Que les moralisateurs donnent l'exemple

Qu'y a-t-il de plus immoral que de détruire chaque année les fondations de la collectivité, à savoir les services publics au nom du profit dissimulé sous le masque de la rigueur ? Et c'est là qu'il faut faire attention car si nous inculquons les véritables notions de morale à nos élèves, afin qu'ils deviennent de véritables être humains, digne de ce nom, alors ils construiront le Nouveau Monde et ils expurgeront tous les vieux croûtons moralisateurs, profs y compris, et autres tenanciers de l'ancien monde. Le terme principal de la circulaire du ministre encourage la connaissance du "Bien" et du "Mal", ce à quoi les enseigants pourraient lui répondre qu'il envoie sa missive à l'évéché. Les enseignants feront partie du Nouveau Monde s'ils n'ont pas inculqué les notions de morale à leurs élèves à coups de marteau mais s'ils ont établi un contrat moral, un contrat basé sur la considération et la valeur de chacun. Socrate enseignait la véritable morale à ses disciples et la cité d'Athènes s'en est mordu les doigts. En rapport, avec Socrate, le trouble obsessionnel compulsif de  Platon qui a passé sa vie en emmerder les autres pour leur inculquer l'Idée du Bien tient de la même rengaine que celle la circulaire de Luc Châtel. On sent d'ici la naphtaline des rombière du 16° à la sortie de la messe de Notre-Dame dont la mission est de sauver le sauvageon impie des flammes de l'enfer.
Et quelle insulte de la part d'un ministre vis à vis des véritables problèmes de société qui envahissent l'école au quotidien que de gérer les problèmes avec ce genre de propositions simplistes ! Les vraies valeurs sont incompatibles avec celles d'un ministre qui appartient à un gouvernement dont la moitié des membres ont déjà du démissionner pour non-respect des lois édictées par la république et mépris des règles de la morale la plus élémentaire.

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 16:35
Près de 150 EVS/AVS ont vu leur contrat s’arrêter au 30 juin 2011 sans aucune possibilité de le renouveler. Pour la CGT Educ’Action 76, c’est un nouveau plan de licenciement organisé par l’État employeur qui n’a pas rempli ses obligations de formations durant toute la durée du contrat et des avenants.

Certains d’entre eux sont allés au Conseil des Prud’Hommes qui a requalifié leur Contrat aidé en CDI. Mais tout n’est pas arrangé pour autant. Dès le 1er juillet, les EVS/AVS qui ont vu leur contrat requalifié se sont présentés sur leur lieu de travail.
Les services de l’Inspection Académique (la DASEPE) ont passé toute la matinée à téléphoner aux directeurs pour leur indiquer que leur CDD était arrivé à terme et qu’il n’avait rien à faire dans les écoles, prétextant par ailleurs des raisons de sécurité.

 

UN TOTAL DÉNI DE JUSTICE

L’Inspection Académique a ainsi durant toute la journée du vendredi 1er juillet ignoré le jugement rendu par le Conseil des Prud’hommes. Malgré cela, tous les EVS/AVS sont restés dans les écoles, avec le soutien de la CGT Educ’Action 76, des personnels et des parents d’élèves.

Depuis, c’est le silence radio. Malgré nos demandes, aucune réponse de la part tant de l’IA que du rectorat ne permet d’affirmer que l’Éducation Nationale va exécuter cette décision de justice.

Ainsi, sans aucune distinction, tous les EVS ont reçu leur certificat de travail, leur solde de tout compte ainsi que l’attestation de l’employeur à destination de Pôle emploi pour effectuer la demande d’allocation. Une nouvelle fois, l’administration nie la décision de justice et ne prend pas en compte le maintien des personnels EVS/AVS dont le contrat a été requalifié en CDI depuis le 29 juin 2011 sur leur emploi.

 

UNE ATTESTATION CONSIDÉRÉE COMME UN FAUX PAR PÔLE EMPLOI

Par ailleurs, il semble que l’attestation de l’employeur à destination de Pôle Emploi permettant ainsi d’ouvrir le droit aux allocations chômage soit considérée irrecevable par les services de Pôle Emploi. Et cela concerne TOUS LES EVS en fin de contrat le 30 juin 2011.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 22:01

La CGT Educ’action 76 et l’union départementale CGT se réjouissent du jugement rendu ce jour par le Conseil de prud’hommes de Rouen, qui requalifie 34 contrats aidés de l’Education Nationale en « Contrat à Durée Indéterminée » (CDI).

Cette décision est conforme à la jurisprudence nationale qui confirme, jugement après jugement, les manquements de l'Etat vis-à-vis de ses salariés concernant l'obligation de formation à laquelle il s'est soustrait.
C’est une victoire pour les EVS (« Employés de Vie Scolaire ») qui peuvent espérer ainsi sortir de la précarité. En effet, la plupart sont employés sous des contrats à durée déterminée depuis 5 ans, et leurs contrats arrivaient à terme le 30 juin. La décision du Conseil des Prud’hommes, rendu à la veille de cette échéance, permet maintenant la poursuite du contrat. Si le rectorat y mettait fin, il procèderait de fait à un licenciement collectif.
La CGT Educ'Action 76 demande donc dès maintenant une audience auprès du recteur de l'académie pour obtenir des garanties quant à l'exécution du jugement rendu aujourd'hui. De même, avec l’Union Départementale, nous solliciterons auprès du Préfet une audience rapidement, pour porter les revendications des salariés précaires en contrat aidé.
Nous continuons à exiger la reconnaissance des missions d'accompagnement des élèves en situation de handicap, par la création d'emplois statutaires dans la fonction publique, une réelle formation et une qualification. Nous revendiquons aussi un plan de titularisation de tous ces personnels précaires qui sont exploités par l’Education Nationale.
La CGT reste à la disposition de tous les personnels précaires, notamment ceux sous contrats aidés de droit privé, pour les soutenir dans leur lutte et les aider dans leurs démarches juridiques éventuelles.

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 18:22

Suite à la lettre adressée à notre nouvelle ambassadrice chargée de mission contre l’illettrisme, par les parents d’élèves des écoles du Tréport, voici la réponse de l’intéressée. 


"Chers parants d’élève du Tréport,

C’et avec émaution que j’ai lu votre lètre ouverte. Vous savait que j’ai été nomée embassadrice pour lutté contre l’ilstriemeseme  l’illesstusuitre  l’illusttrismme, bref contre les dificulté de l’aprentissage de la lecture et de l’écriture. C’est un beau combas que vous menez et, vous et mois, constatont que notre belle langue francaise se pert un peu que chaque jour se passe . Hélasse, ce n’est pas évidant d’éduqué les enfans des ouvriers dans notre belle langue de Goethe, moi même issue d’un millieu populère, j’en sait quelquechose ! Mais c’est promi, j’enverrait un exemplère de mon nouvelle album a chaque anfant de votre ecolle afin qu’ils puissent aquecéder à la culture. Pour ce qui est de votre problème de fermetur de classe, mon mari et moi, nous en parlont tout les jours a table et nous somes très concerner. J’en et parlé a mon amie Lilianne qui promet de verser 50 milliards d’euros a la copérative scolaire. Pour ce qui concerne l’ilstriemeseme  l’illesstusuitre  l’illusttrismme, bref les dificulté de l’aprentissage de la lecture et de l’écriture, il faux consulté de le projé d’école ou sont recopié les instruction oficielle, c’est une sorte de mode d’enploi pour apprendre à lire, à écrire et à conter.
Porté vous bien !"

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 19:41

Contre la fermeture de classe à l'école LDM

Mercredi 18 mai

Rassemblement  à Eu devant
L’Inspection !

Rendez-vous à 14h30 place Guillaume le Conquérant
Venez manifester avec tout  ce qui fait du bruit, sifflets, casseroles, enfants !
Venez en famille et nombreux !

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 19:00

Le conseil des prud’hommes d’Angers vient de condamner le lycée David d’Angers (qui est l’employeur des EVS) à payer 14 000 € à chacun des 28 EVS qui l’avaient poursuivi pour absence de formation au cours de leur contrat. Cela représente environ 450000 € à la charge de l’Éducation Nationale.

En effet, la loi instituant les contrats d’avenir prévoyait une obligation de formation de ces personnels. L’Éducation Nationale, n’ayant pas prévu les financements pour ces formations s’en était carrément dispensée. C’est pour ces raisons que 28 EVS (dont 2 encore en activité) ont saisi le Conseil des Prud’hommes.

Malgré la défense du représentant du lycée, le conseil des prud’hommes a condamné l’employeur à verser pour chacun des EVS plaignants 4000 € au titre du préjudice pour absence de formation.

Il a par ailleurs considérer que le refus de l’employeur d’honorer les obligations prévues par la loi annulait le CDD en Contrat d’Avenir. Par conséquent tous les contrats ont été requalifiés en CDI et chacun des EVS concernés a obtenu 2500 € pour cette requalification et environ 6000 € pour licenciement abusif. Enfin, chacun des EVS obtient 900 € pour les frais d’avocat (article 700). Les deux AVS qui sont encore actuellement en poste, voient leur contrat requalifié en CDI sans percevoir évidemment l’indemnité pour licenciement abusif).

C’est une première victoire pour les EVS qui se sont battus pour défendre leurs droits.

Tous les EVS recrutés en Contrat d’Avenir peuvent aujourd’hui prétendre, en s’appuyant sur ce jugement à une indemnisation pour défaut de formation et à une requalification de leur contrat en CDI. Par ailleurs, il semble possible d’envisager des recours du même type pour les EVS et AVS embauchés en CUI-CAE depuis le 1er janvier 2010.

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 17:33

Le vendredi 8 avril, plus d'un millier de manifestants - enseignants et parents d’élèves - étaient rassemblés devant l’Inspection académique de la Seine-Maritime pour dénoncer la politique de casse du service public et refuser les fermetures de classe.

Cette mobilisation, à l’occasion de la tenue du CTPD, a permis l'annulation de quelques fermetures et l'obtention de quelques ouvertures. Cependant, le compte est très loin d’y être. La politique de l’IA n’est qu’une application bornée de la RGPP et des destructions massives d’emplois qui l’accompagnent.

Les fermetures de classe sont sans précédents.

Alors que le ministère nous retire 107 postes, c'est bien plus de moyens qui sont supprimés aux écoles : soit par l'absence de formation d'enseignants spécialisés G (32) dont les supports budgétaires sont utilisés pour répondre aux manques de postes pour les classes, soit par le retrait des postes E « sédentarisés école » qui n'apparaissent pas dans le « plafond d'emploi » mais étaient bien réels dans les écoles ou encore par les décharges de PEMF dont les supports budgétaires étaient, pour une part, utilisées là aussi pour les besoins des classes au détriment de la formation. La transformation de 67 postes de remplacement « brigade formation continue » en postes « Brigades Départementales » augure mal des possibilités de départ en stage de formation continue l'année prochaine.
Ce ne sont donc pas 107 postes que l'on retire au département, mais plus de 170 moyens qui manqueront l'année prochaine.

 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 17:52

Voici   la liste d'ouvertures et de fermetures de classes en Seine-Maritime présentée à l’Inspection Académique de Rouen, lors du Comité Technique Paritaire Départemental au cours duquel l’Inspecteur d’Académie doit rendre ses premiers arbitrages en matière de carte scolaire pour la rentrée prochaine.

128 Fermetures de classes (88 en élémentaire, 31 en maternelle et 9 en RPI)

Barentin : mat Corneille Bouville ; élém Les Genêts Ste Austreberthe ; élém La Champmeslé Fontenelle Barentin ; élém Prévost-Freinet Villers Ecalles. Bois-Guillaume : élém Bernanos Bois-Guillaume ; élém Claudel Anceaumeville ; élém Berlioz et élém Chevalier à Montville ; mat Guérin Eslettes ; mat Boucher Quincampoix ; élém St Exupéry Quincampoix. Canteleu : élém Malraux Duclair ; élém Flaubert Le Trait ; élém Yainville ; élém Maupassant Canteleu. Darnétal : mat La Ferme du plan Bonsecours ; élém Genevoix Belbeuf ; mat Legay St Jacques/Darnétal ; élém Genevoix Boos. Dieppe est : élém Michelet, Langevin, Prévert, Delaunay et Bert Dieppe ; mat Delaunay/Laurencin et mat Langevin/Michel Dieppe ; élém Brassens St Martin en Campagne ; élém Rostand St Nicolas d’Aliermont ; RPI Belleville sur Mer/Braquemont. Dieppe ouest : élém Pruvost Offranville ;  élém Ferry Auffay ; élém Arques la Bataille ; élém Ferry et élém De Broglie Dieppe ; mat Auffay ; RPI Ambrumesnil/Ouville la Rivière ; RPI St Aubin sur Scie/Sauqueville. Elbeuf : élém Michelet Elbeuf ; élém Jules Verne St Pierre les Elbeuf ; mat Malraux et élém Malraux St Aubin les Elbeuf ; élém La Londe ; mat Les Capucines Cléon ; élém Curie Clèon. Eu : mat Perrault Aumale ; élém Ledret Delmet Moreau Le Tréport. Fécamp : élém Allais et élém Camus Fécamp ; mat Froberville ; mat St Jouin Bruneval. Gd-Quevilly : élém Salengro et mat Jean Zay Gd-Quevilly ; élém Flaubert Petit-Couronne ; élém Buisson Grand-Couronne. Le Havre Est : élém Vaillant, Bert 2, Bouchor 1, Grouchy 2, Varlin 2, Curie, Flavigny et Michel Le Havre ; mat Acacias Le Havre. Le Havre Nord : élém Dauphine, Victoire, Raspail et Carco Le Havre. Le Havre Ouest : élém Eluard 1, Genestal, Herriot, Gauthier Le Havre ; élém Lagarde Ste Adresse ; mat Videcoq Le Havre. Le Havre Sud : élém Valmy 1, Jaurès, Buisson et Sand Le Havre ; élém Jaurès et élém Turgauville Gonfreville l’Orcher ; élém Gide Harfleur. Lillebonne : élém Carnot et élém Du Clairval Lillebonne ; élém La Trinité du Mont ; RPI Trouville/St Nicolas de la Haie/Grand-Camp. Maromme : élém Boucher (2 fermetures) et élém Blum Déville lès Rouen ; mat Moulin Notre Dame de Bondeville ; élém Delbos Maromme. Montivilliers : élém Collet et élém Grout Montivilliers ; élém St Romain de Colbosc ; mat Etainhus ; mat La Remuée ; élém Rogerville ; élém Fontenay ; élém St Laurent de Brévedent ; élém Verne Octeville/mer. Neufchâtel : mat Morgny la Pommeraye ; mat Prévert Gournay en Bray ; SIVOS d’Eawy. Rouen Centre : élém Pottier/Hachette Rouen ; mat Nibelle Rouen ; élém Berthelot Mt St Aignan ; mat Louise Michel Amfreville la Mi Voie. Rouen Nord : élém Ferry et élém Les Sapins Rouen ; mat La Fontaine Rouen ; élém Larpin et élém Mélies Bihorel ; mat Hemery St Martin du Vivier ; mat Blainville Crevon. Rouen Sud : élém Jaurès Sotteville lès Rouen ; mat Buisson Sotteville lès Rouen ; élém Wallon et élém Picasso Petit-Quevilly. St Etienne du Rouvray : élém Ampère et élém Wallon St Etienne ; élém Jaurès Oissel. St Valery : mat Les Lutins Cany Barville ; mat Les Goélands St Valery ; SIVOS de Ste Colombe ; SIVOS de la Haute Vallée du Dun. Yvetôt : élém Bréauté ; mat St Sauveur d’Emalleville ; mat St Wandrille Rançon ; RPI Cœur de Caux ; RPI St Nicolas de Bliquetuit/Vatteville la rue.        

16 Ouvertures de classes (2 en élémentaire, 8 en maternelle et 6 en RPI)

Barentin : RPI Boudeville/Le Torp-Mesnil/Lindebeuf/Vibeuf ; élém à Croixmare. Darnétal : mat Lemonnier Franqueville St Pierre. Dieppe est : SIVOS de l’Aliermont. Dieppe ouest : RPI Tôtes ; SIVOS de la source. Elbeuf : mat Daudet et Molière Elbeuf. Le Havre Nord : mat Cassard Le Havre. Montivilliers : mat Louise Michel Montivilliers. Neufchâtel : SIVOS de la Béthune ; SIVOS de l’Epte à l’Andelle. Rouen Sud : mat J. d’Arc Petit-quevilly. St Etienne du Rouvray : mat Macé et mat Kergomard St Etienne. St Valery : élém St Riquier es Plains.

Autres mesures

Postes RASED
24 postes de rééducateurs (Maîtres G) fermés.
29 postes E supprimés.14,5 postes supprimés sur les établissements spécialisés
Maîtres formateurs :
20 postes de maître formateur transformés en postes d’adjoints « classiques » qui permettent à l’Inspecteur d’Académie de fermer 5 postes (correspondants aux décharges afférentes à ces postes de maître formateur)

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