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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 16:08

Dans la querelle des rythmes scolaires, les parents se rangent aux cotés des collectivités territoriales. Jean-Jacques Hazan, président de la première association de parents d'élèves, a été reçu par Vincent Peillon vendredi 19 octobre. Comme les élus locaux, il demande une  réforme des rythmes qui allonge la journée de classe. Et conteste l'idée d'une compensation pour les enseignants.

 


2h30 de pause méridienne

"Cinq heures de classe par jour cela suffit", estime Jean-Jacques Hazan, alors que V. Peillon a proposé des journées de 5 h30, dont une demi heure d'encadrement des devoirs à la maison. Et comme aucun enfant ne doit se retrouver dehors avant 16h30, il préconise d'étendre la pause méridienne à 2h30. Une solution déjà préconisée par des élus locaux puisque c'est la moins couteuse pour les collectivités locales.
"Il n'y a pas à faire classe sur le créneau horaire où tous les chronobiologistes nous disent que la vigilance est au plus bas", explique-t-il. Utiliser ce moment permettrait aussi de mieux intégrer les projets éducatifs locaux, de lier davantage le scolaire et le périscolaire, que la demi-heure de fin de journée envisagée par le ministre. "On est contre les devoirs à la maison, donc pas favorables à ce temps de préparation aux devoirs", rappelle-t-il.
Pour les vacances d'été, la Fcpe souhaite l'extension de l'année de classe à 38 semaines. "Nous avons entamé la discussion avec les industries du tourisme et cela avance bien".

 


Et la compensation ?

La formation des enseignants est un autre cheval de bataille de la Fcpe. "On veut absolument un master bâti sur le modèle des master pro", précise JJ Hazan. Si le concours n'est pas en fin de L3, comme nous le souhaitons, il faut qu'il soit le plus professionnel possible.  Et la compensation ? Interrogé par le Café pédagogique sur le fait que ces choix opposaient parents et enseignants, JJ Hazan rappelle "qu'il faut transformer les rythmes pour faire réussir les élèves. A partir du moment où le nombre d'heures est le même je ne vois pourquoi il faudrait compenser". D'ailleurs sa proposition ramènerait le temps d'enseignement à 23 heures. "Si on se place du point de vue du droit des élèves on ne pense pas à la compensation".  JJ Hazan a demandé au ministre que dès la prochaine rentrée la pause méridienne passe à 90 minutes au collège avec des journées de classe limitées à 6 heures.

 


Visites aux parlementaires

La Fcpe défend également la suppression du redoublement, le dernier mot donné aux parents pour l'orientation et une réforme de la notation. "On a parlé avec le ministre de l'école fondamentale, la "circonscription du socle", avec un lien fort entre école et collège. Ces propositions, Vincent Peillon les écoute. Il évoque la possibilité d'expérimentations.
"On espère que la plupart seront dans la loi", espère JJ Hazan. La Fcpe a entamé une série de rencontres avec 
 

 

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François Jarraud
Le Café Pédagogique

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 22:42

Les professeurs des écoles vont-ils payer le prix de la refondation et du poids accru des collectivités territoriales dans le système éducatif ? La question est posée par les propositions ministérielles présentées le 16 octobre aux syndicats. Vincent Peillon demande aux  professeurs des écoles de travailler plus. En échange de quoi ? François Hollande avait posé les principes de la réforme des rythmes scolaires au primaire le 9 octobre : une réforme mise en place à la rentrée 2013, des journées de classe plus courtes, 9 demi-journées travaillées par semaine au lieu de 8, une aide aux devoirs à l'école et aucun enfant dehors avant 16h30 à charge pour l'Etat et les communes de trouver le moyen de mettre en place cet accompagnement.

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Un jour et une heure de plus par semaine...

Ce moyen, Vincent Peillon l'a trouvé : c'est le professeur des écoles. Le schéma qu'il a présenté aux syndicats le 16 octobre fait peser sur les seuls enseignants tout le poids des réformes. La semaine de classe applicable à la rentrée se composerait de 4 journées, les lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 5,5 heures en classe entière et de la demi-journée du mercredi matin avec 3 heures en classe entière. Chaque après-midi la dernière demi-heure sera consacrée à l'accompagnement aux devoirs. Par rapport à l'existant, les professeurs des écoles devront travailler une demi-journée supplémentaire avec les conséquences sur leur vie familiale (garde d'enfants, frais de déplacements etc.). Ils devront aussi faire cours une heure de plus : ils effectuent aujourd'hui 24 heures hebdomadaires devant la classe entière. Ils en feront 25. "C'est la double peine", nous dit Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa. Il reste "abasourdi" devant ces propositions gouvernementales.

 


Vers la triple peine ?

Le ministre a arbitré de façon à alléger au maximum la charge des communes. Il ne ramène pas la journée de classe de 6 à 5h mais seulement à 5,5 heures de façon à diminuer l'encadrement post scolaire qui reviendra à la charge des communes. Le Café avait souligné le problème : aujourd'hui les communes encadrent une petite proportion des jeunes le mercredi matin. Or à partir de 2013 ce sont tous les enfants qui seront à accompagner 4 jours par semaine. Toutes les communes n'ont pas la capacité financière d'y faire face et il faudrait alors mettre en place un système de péréquation. Avec la solution imaginée par VPeillon, les communes n'ont plus en charge qu'une demi heure d'encadrement. Et encore ce n'est pas sur. Car il suffirait d'allonger la pause méridienne jusqu'à 14 heures, comme le demandent certains parents, pour que la totalité de la journée soit effectuée par les enseignants. L'engagement électoral des devoirs faits à l'école serait alors tenu tout en allégeant le poids financier sur les communes...

 


Quelle compensation ?

V Peillon reçoit le 17 octobre les représentants des collectivités locales. Les discussions vont se poursuivre avec le ministère avec les syndicats. Mais on ne voit pas trop quelles compensations l'Education nationale pourrait offrir aux enseignants. Le budget 2013 laisse peu de marge. Il faudra beaucoup d'inventivité et peut-être de résistance aux pressions des élus locaux pour rendre la réforme des rythmes scolaires acceptables aux enseignants du primaire.

 

François Jarraud
Le café pédagogique

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 13:59

L'ancien ministre UMP de l'Éducation Luc Chatel a accusé son successeur socialiste Vincent Peillon de paraphraser le maréchal Philippe Pétain dans un entretien où il défend un enseignement de la morale laïque.

 

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Luc Chââââââââtel ( Sapiens Cravatus )

La morale laïque existe bien. Et depuis bien longtemps. N'en déplaise à Luc Châtel, ancien ministre de l'Education qui fustige encore ce mardi l'expression utilisée par son successeur socialiste Vincent Peillon, la morale laïque fut définie (entre autres) par Jean Jaurès dans un texte resté fameux, Pour la Laïque, que Châtel ne connaît visiblement et malheureusement pas.  Dans son discours prononcé en 1892 par le fondateur de l'Humanité (1904) explique d'emblée: "La morale laïque, c’est-à-dire indépendante de toute croyance religieuse préalable, et fondée sur la pure idée du devoir, existe ; nous n’avons point à la créer. Elle n’est pas seulement une doctrine philosophique ; elle est devenue, depuis la Révolution française, une réalité historique, un fait social, car la Révolution, en affirmant les droits et les devoirs de l’homme, ne les a mis sous la sauvegarde d’aucun dogme. Elle n’a pas dit à l’homme : Que crois-tu ? Elle lui a dit : Voilà ce que tu vaux et ce que tu dois ! Et, depuis lors, c’est la seule conscience humaine, la liberté réglée par le devoir, qui est le fondement de l’ordre social tout entier.

L’instruction morale à l’école, par Jean-Jaurès,  texte écrit le  8 juin 1892.

 

« La morale laïque, c’est-à-dire indépendante de toute croyance religieuse préalable, et fondée sur la pure idée du devoir, existe ; nous n’avons point à la créer. Elle n’est pas seulement une doctrine philosophique ; elle est devenue, depuis la Révolution française, une réalité historique, un fait social, car la Révolution, en affirmant les droits et les devoirs de l’homme, ne les a mis sous la sauvegarde d’aucun dogme. Elle n’a pas dit à l’homme : Que crois-tu ? Elle lui a dit : Voilà ce que tu vaux et ce que tu dois ; et, depuis lors, c’est la seule conscience humaine, la liberté réglée par le devoir, qui est le fondement de l’ordre social tout entier.
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Il s’agit de savoir si cette morale laïque, humaine, qui est l’âme de nos institutions, pourra régler et ennoblir aussi toutes les consciences individuelles. Il s’agit de savoir si tous les citoyens du pays, paysans, ouvriers, commerçants, producteurs de tout ordre, pourront sentir et comprendre ce que vaut d’être homme et à quoi cela engage. Là est l’office principal de l’école. Nos écoles […] sont donc tenues de découvrir et de susciter dans la conscience de l’enfant un principe de vie morale supérieure et une règle d’action. L’enseignement de la morale doit donc être la première préoccupation de nos maîtres.
[…] Qui donc, parmi les hommes, a qualité pour parler au nom de la loi morale et pour exiger le sacrifice de tous les penchants mauvais au devoir. Comment pourrons-nous, comment oserions-nous, avec nos innombrables faiblesses, parler aux enfants de la beauté et de l’inviolabilité de la loi ? Il le faut pourtant, il faut oser, avec modestie, mais sans trouble. La majesté et l’autorité de la loi morale ne sont point diminuées, même en nous, par nos propres manquements et nos propres défaillances : et pourvu que nous sentions en nous une volonté bonne et droite, même si elle est débile et trop souvent fléchissante, nous avons le droit de parler, aux enfants, du devoir.
Au reste, les maîtres de nos écoles, dans leurs obscures et pesantes fonctions, ont bien souvent et tous les jours sans doute l’occasion de se soumettre librement au devoir : […] quand, se croyant méconnus, ils n’ont rien perdu de leur zèle, ils ont accompli la loi par respect pour la loi ; ils ont été libres serviteurs du devoir ; ils se sont élevés à lui, et ils peuvent s’y fixer par la pensée, même s’ils n’y restent pas invariablement attachés par la conduite ; et, alors, ce n’est pas nous qui parlons, c’est le devoir qui parle en nous et par nous, qui n’y sommes pas tout à fait étrangers.
Kant a dit qu’on ne peut prévoir ce que l’éducation ferait de l’humanité, si elle était dirigée par un être supérieur à l’humanité. Or, cet être supérieur à l’homme, c’est l’homme lui-même […] Et ainsi l’humanité peut grandir par la vertu même de l’idéal suscité par elle : et, par un étrange paradoxe qui prouve que le monde moral peut échapper à la loi mécanique, l’humanité s’élève au-dessus d’elle-même sans autre point d’appui qu’elle-même. Donc, les maîtres […] doivent parler sans crainte de l’excellence du devoir, de la dignité humaine, du désintéressement, du sacrifice, de la sainteté.

[…] l’enseignement civique ne peut avoir de sens et de valeur que par l’enseignement moral, car les constitutions qui assurent à tous les citoyens la liberté politique et qui réalisent ou préparent l’égalité sociale, ont pour âme le respect de la personne humaine, de la dignité humaine. La Révolution française n’a été une grande révolution politique que parce qu’elle a été une grande révolution morale.
[…] Ainsi, de tous nos devoirs les plus familiers en apparence, comme la propreté et la sobriété, il faut toujours donner les raisons les plus hautes, celles qui font le mieux sentir la grandeur de l’homme. Par là, tous les enfants de nos écoles auront le sentiment concret et précis de l’idéal. Il semble, d’abord, que ce soit là un mot bien ambitieux pour nos écoles primaires et bien au-dessus de l’enfance. Il n’en est rien : l’âme enfantine est pleine d’infini flottant, et toute l’éducation doit tendre à donner un contour l’esprit de l’enfant jusqu’à l’idée de la perfection morale, de la sainteté.
Et alors, combien grande serait une humanité où tous les hommes respecteraient la personne humaine en eux-mêmes et dans les autres, où tous les hommes diraient la vérité, où tous fuiraient l’injustice et l’orgueil, et ne recourraient ni à la violence, ni à la ruse, ni à la fraude ! Ce serait la société parfaite, l’humanité idéale, que tous les grands esprits et les grands cœurs ont préparée par la promulgation du devoir et par la soumission au devoir, celle que tous les hommes, et les plus humbles, et les enfants mêmes, peuvent préparer aussi par la soumission libre à la loi morale ; car cette humanité idéale, quand elle prendra corps, sera faite avec la substance de tous les désintéressements et de tous les sacrifices.
Et, ainsi, non seulement l’enfant de nos écoles comprendra ce qu’est l’idéal moral pour tout individu humain, pour lui-même et pour l’ensemble de l’humanité, mis il sentira qu’il peut concourir lui-même, par la droiture, par la pratique journalière du devoir, à la réalisation de l’idéal humain. Du coup, sa vie intérieure sera transformée et agrandie : ou plutôt, la vie intérieure aura été créée en lui.
Voilà le but suprême que doit se proposer l’école primaire. Par quelle voie, par quelle méthode pourra-t-elle y atteindre le plus sûrement ? Quels doivent être les procédés pratiques d’enseignement de la morale aux enfants ? Et encore, est-ce que la vie morale, libre de toute croyance religieuse préalable, ne devient pas le point de départ d’une conception religieuse, rationnelle et libre, de l’univers ? Questions difficiles ou périlleuses, mais qu’il faudra aborder aussi, si nous ne voulons pas traiter la conscience de la démocratie et l’âme du peuple comme une quantité négligeable. Mais il suffit, pour aujourd’hui, que nous ayons bien compris toute la grandeur de la mission de nos maîtres : ils doivent être avant tout des instituteurs de morale. »

 

Jean Jaurès

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 18:54

Lors de la conférence de presse de rentrée, le ministère a donné des indications précises sur le nombre de postes mis aux concours en 2013. La priorité va bien à l’enseignement primaire. Mais le volume proposé permet seulement le remplacement des départs en retraite.

Au total, 22 100 postes seront proposés aux différents concours enseignants annonce le ministère de l’éducation nationale. Ce nombre correspond sensiblement au volume des départs en retraite en 2012 soit 21 000 postes. C’est donc bien la fin du non-remplacement d’un départ sur deux.

Dans le public, c’est le primaire qui obtient la plus forte progression. 9 000 postes de professeurs des écoles sont proposés aux concours externes 2013 contre 5 000 en 2012, soit 80% de plus. Dans le secondaire, 11 000 postes sont offerts en 2013 contre 8 600 en 2012 (+28%). Le ministre applique son engagement de donner la priorité au primaire. Dans le privé, 4 200 postes sont proposés contre 2 738 en 2012.

Ces prévisions sont-elles réalistes ? Les inscriptions aux concours 2013 sont closes depuis la mi juillet à l’exception du concours de CAPLP. Le nombre de candidats est en hausse mais sans commune mesure avec l’évolution du nombre de postes (+2% dans le premier degré, +7% dans le second). Mais le ministère travaille à l’horizon du quinquennat comme le montre également la création des emplois aidés professeur qui devraient apporter de nouvelles candidatures dans 3 ans.

En ligne, le journal de la CGT Educ'Action, 1er degré :
CLIC

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 19:19

 La CGT Éduc’action a été reçue, mardi 5 juin 2012, par le nouveau ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, avec sa Fédération, la FERC-CGT, et le syndicat CGT de l'Enseignement privé.

 - Concernant les stagiaires - Alors que le Conseil d'État a, le 1er juin 2012, annulé l'ensemble des textes concernant la "mastérisation", le ministre se contente d'affirmer que les stagiaires du second degré auront 3 h de décharge. C'est une réponse inquiétante. Pire, le ministre annonce vouloir recruter des retraités pour former les stagiaires ! Nous considérons que nous sommes donc dans une logique bien en-deçà des annonces de campagne. La CGT Éduc’action réaffirme son opposition totale à la réforme mise en place par le gouvernement Sarkozy. Elle défend l’idée d’un concours niveau licence, avec une formation de deux ans payés et débouchant sur un master.

 - Concernant les non-titulaires - Notre délégation a réaffirmé sa revendication d'une titularisation de tous, sans condition. Le ministre s’est dit en accord sur notre demande d’une circulaire permettant, dans l'urgence, le réemploi de tous les non-titulaires. Il va, par ailleurs, relancer les discussions concernant le plan Sauvadet, initié par le gouvernement précédent, et qui devrait aboutir à des titularisations. Le ministre s'est engagé sur la prolongation d'un an des contrats aidés actuels. La CGT Éduc’action prend acte des annonces et demande une concrétisation rapide, en particulier sur le réemploi de toutes et tous. Au-delà du plan Sauvadet, sur lequel nous demandons la titularisation de tous les personnels éligibles après un simple examen professionnel (ce qui est prévu dans le cadre de cette loi), nous exigeons l'ouverture rapide de négociations sur un plan de titularisation réel sur une base de discussions plus larges et qui concernera tous les précaires.

cgt education

 - Concernant les restitutions d'emploi - Le gouvernement confirme son travail sur 60 000 emplois sur le quinquennat et sur 1 000 emplois en urgence à la rentrée 2012 pour le premier degré, plus particulièrement les RASED. La CGT Éduc’action prend acte de ces annonces mais considère qu'elles sont insuffisantes. Elle rappelle sa demande d'une annulation des 80 000 suppressions d'emplois du quinquennat passé et sa demande de création d'emplois nouveaux au regard des besoins importants qui existent.

 - Concernant la future loi d'orientation - Les discussions auront lieu dès juillet. Nous considérons que ce calendrier ne doit pas être un carcan qui empêche un débat large avec les personnels.

 - Concernant les GRETA - En opposition aux personnels mobilisés et à l'intersyndicale, le ministre a rejeté l'idée d'un moratoire sur le passage en GIP des GRETA. Il a plus globalement refusé tout retour sur cette loi qui concerne aussi les CFA publics. Il ressort de cette rencontre beaucoup d'interrogations et des attentes de réponses concrètes. De fait, selon le ministre, "pas de miracle à attendre" pour les salaires, rien de concret sur les conditions de travail, pas de discussion sur le Service Minimal d'Accueil, sur le jour de carence ou sur ECLAIR… Pour la CGT Éduc’action, il se confirme que la mobilisation des personnels sera nécessaire pour peser sur les choix politiques du nouveau gouvernement.

 Montreuil, le 7 juin 2012

 

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 14:40

Les élèves français ne sont pas mis en confiance. Ils ont peur de répondre car la sanction de l’évaluation est considérée comme un jugement de valeur par les enfants et les familles. C’est oublier que l’erreur est la base même de la pédagogie en tant qu’elle a valeur de diagnostic. L’enseignant est ressenti par les élèves comme une autorité frontale et autoritaire. Or cette autorité est illusoire car elle masque la véritable autorité, celle qui construit un véritable climat de confiance où l’enfant pourra se tromper en toute sécurité. Les règles scolaires sont intransigeantes et excommunient même les plus en difficultés qui sont coupables de ne rien comprendre au cours magistral. L’élève est un être à priori punissable avant que d’être considéré comme celui qui apprend. La punition systématique sans le processus qui vise à montrer pourquoi la règle existe et sans que les élèves soient eux même les acteurs des lois et des règles d’apprentissage dénote d’un système  coercitif et non pédagogique.

 

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Ce que dit Vincent Peillon sur la note des élèves :

 

Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a dit vouloir « faire évoluer la notation » des élèves, estimant que l'évaluation scolaire était source de trop de « souffrance » à l'école, lors de l'assemblée générale de la Peep, seconde fédération de parents d'élèves. « Nous sommes le pays où la note sert toujours de sanction et jamais d'encouragement (...). Nos élèves ne sont pas heureux comme ils devraient l'être », a estimé le ministre, face à quelque 130 représentants de parents d'élèves réunis à Paris.
« Il faut faire évoluer la notation pour qu'elle ne soit pas perçue comme une sanction », a-t-il ajouté, invitant à un « changement de pédagogie » afin de placer le « bien-être des élèves » au coeur du projet scolaire et éviter « l'échec auquel sont confrontés de nombreux élèves ». Des déclarations accueillies avec satisfaction par la présidente de la Peep, Valérie Marty. « Cela fait longtemps que nous parlons de ce problème. Il faut un système plus encourageant, plus performant. Si on y arrive, beaucoup de choses changeront à l'école », a-t-elle estimé.
Interrogé à l'issue de la rencontre sur la forme que pourrait prendre cette « évolution » du système de notation, M. Peillon a indiqué vouloir mettre en place une « concertation » avec les enseignants et les parents d'élèves avant de se prononcer. Le ministre, qui s'était déjà rendu samedi dernier au congrès de la FCPE, première fédération de parents d'élèves, a par ailleurs appelé les parents à « participer pleinement » à la « refondation » de l'école, assurant que « l'éducation nationale » était « la maison commune des enseignants, des élèves et des parents ».
« La seule préoccupation que nous devons avoir, c'est la réussite de tous nos élèves », a déclaré le ministre, applaudi par l'ensemble des participants, avant de rappeler les priorités du gouvernement, dont l'école primaire, où 1.000 postes de plus sont prévus à la rentrée, et la formation des enseignants.

 

     
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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 13:54
Educ'Action 76/27 organise des 1/2 journées d'informations syndicales EVS/AVS

 

La CGT Educ'Action 76 organise des réunions d'informations syndicales à destination de tous les personnels sous contrats aidés (CAV, CAE, CUI...). Ces réunions sont prises sur le temps de travail. Chaque salarié à droit à deux réunions d'informations syndicales par an. Elles sont de droits et il ne peut y avoir de retenue sur salaire.

 

DIEPPE : Jeudi 31 mai de 13h30 à 16h30 à l'Union Locale CGT à Dieppe (place Louis Vitet)

LE HAVRE : Jeudi 7 juin de 13h30 à 16h30 à Franklin au Havre

ROUEN : Jeudi 14 juin de 13h30 à 16h30 à l'Union Départementale CGT à Rouen (Avenue Jean Rondeaux Rouen rive gauche)

Ordre du jour :

  • - Droits et recours juridiques
  • - Renouvellement ;
  • - Mobilisations pour obtenir la création d'emplois statutaires...
  • - Questions diverses.

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 19:11

Après les premiers recours gagnés devant le Conseil des Prud’Hommes de Rouen puis en appel, le Rectorat a décidé de ne pas aller en cassation. C’est une bonne nouvelle pour les EVS/AVS qui viennent ainsi de retrouver leur dignité après plusieurs années de travail dans les écoles sans aucune considération de la part du Rectorat. C’est aussi une reconnaissance de leur droit qui est faite. Le Rectorat reconnait ainsi qu’il s’est soustrait à ses obligations de formation.
De nouveaux recours vont être faits (une quarantaine de dossiers) pour des personnels dont les contrats sont terminés (en 2009, en 2011 ou en février 2012).
De plus, de nombreux personnels vont se trouver en fin de contrat dès juin ou aout 2012 sans aucune perspective de travail, sans avoir eu de réelles formations de réinsertion. Dans les écoles, c’est autant de difficultés qui se profilent à la rentrée, car rien n’est actuellement prévu pour répondre aux demandes d’accompagnement des élèves en situation de handicap dans les écoles ou les collèges.
Pourtant, le nouveau gouvernement s’est engagé à porter une réflexion sur l’avenir de ces missions et sur les types d’emplois correspondants. Il y a urgence et la CGT Educ’Action 76 est prête à ouvrir des discussions avec le Préfet et le Rectorat sur ce dossier.

par  François-Xavier Durand

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 14:20

La fédération de l’Éducation, de la Recherche et de la Culture (FERC CGT) a adressé à François Hollande une lettre ouverte, jeudi 24 mai 2012, qui porte ce projet éducatif ambitieux de la CGT d’un accès au monde de la connaissance qui s’étend de la maternelle aux études supérieures. Projet qui doit prendre aussi en considération l’éducation populaire, la formation professionnelle, la recherche publique et la culture.

Montreuil, le 23 mai 2012
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l’Elysée
75008 PARIS

Monsieur le Président,
Le 15 mai dernier, rendant hommage à Jules Ferry, vous avez réaffirmé la place centrale de l'Ecole, facteur d'émancipation mais aussi d'égalité républicaine, en insistant notamment sur l'égalité des droits de chacun qui doit conduire à l'intégration de tous... Ces premiers mots étaient nécessaires et, pour notre organisation, répondent à la politique d'exclusion dans laquelle le gouvernement précédent s’est déshonoré en conduisant une chasse aux enfants sans papiers, en les condamnant à l'expulsion. La circulaire Guéant qui s'applique aux étudiants étrangers a d’ailleurs participé de la même logique et est tout aussi déshonorante. Pour la FERC CGT, l'accès au monde de la connaissance ne s'arrête pas à l'Ecole et si un projet éducatif ambitieux pour notre pays doit s’étendre de la maternelle aux études supérieures, il se doit de prendre en considération l’Education Populaire, la Formation Professionnelle et la Recherche Publique et bien évidemment la Culture. Ces services publics, qui par essence ne peuvent être soumis à des critères de rentabilité et de concurrence doivent être développés et promus dans notre société. Ils représentent un investissement pour l‘avenir. Ignorer ce précepte conduit à créer un coût social, inscrit dans le futur, bien plus conséquent que les « économies » réalisées en supprimant des emplois au motif de réduire la dette publique. Cet investissement doit porter sur des moyens humains et financiers, sur la formation des personnels et sur la recherche pédagogique. Ces trois axes sont indissociables. Ils doivent conjuguer l’intérêt individuel avec l’intérêt collectif de la Nation.

Egalité, mixité, laïcité, instruction, apprentissage de la citoyenneté : principes vivants

Ces principes sont une vision de l’Ecole que nous partageons avec vous. Mais pour que l’Ecole de la République porte ces valeurs, il est impératif de revenir sur certaines contre-réformes qui les ont mises à mal. La maternelle, exception française et facteur de sociabilisation, doit retrouver sa place et doit permettre d’accueillir l’ensemble des enfants de 3 ans et ceux de 2 ans dont les familles le souhaitent. La « réussite éducative » passe par un socle commun redéfini : « smic éducatif » dans sa conception actuelle, il doit au contraire garantir une formation de haut niveau, dans sa plus large acceptation éducative et culturelle, à l’ensemble des élèves. La « réussite éducative » doit s’accompagner de la mise en place de dispositifs spécifiques distincts en faveur des territoires délaissés. La mixité scolaire doit être réaffirmée : cela passe par une refondation de la carte scolaire mais aussi une politique de la ville et de l’aménagement du territoire repensée globalement. La mixité scolaire ne passera que par la mixité sociale. La « réussite éducative » c’est aussi l’égalité de traitement des trois voies de formation au lycée : générale, technologique et professionnelle. Toutes doivent rester dans le giron de l’Education Nationale. La revalorisation de la voie professionnelle est un axe important d’un projet éducatif ambitieux. Elle doit s’accompagner d’un service public d’orientation efficient, véritable outil d’aide à la promotion sociale qui tienne compte des aspirations individuelles, permettant à chacun d’aller aussi loin qu’il le souhaite. L’orientation ne doit plus se faire par défaut et ne doit pas intervenir trop tôt dans la scolarité.

Des moyens d’être fidèle à sa vocation

Pour que réussisse un projet éducatif ambitieux, il est impératif que les personnels qui s’y emploient soient soutenus par l’Etat. Cela passe par une reconnaissance statutaire du travail collectif et par la prise en compte de leurs nouvelles missions. Pour la FERC CGT, le maintien et l’amélioration du statut général de la fonction publique, tout comme la revalorisation de la carrière des personnels de la communauté éducative sont des points fondamentaux qu’il faut améliorer. Aujourd’hui, l’attractivité du métier d’enseignant est plus que mise à mal comme le prouve le fait que dans cinq disciplines le nombre de candidats aux concours soit inférieur au nombre de postes à pourvoir. Il faut une réelle revalorisation du métier qui passe par une meilleure rémunération mais aussi par une formation initiale de qualité. Nous approuvons votre volonté de recréer une véritable formation des maîtres. Elle ne se fera qu’en revenant à un double axiome : allègement du temps des stagiaires devant des classes et formation pédagogique. Mais la formation doit se poursuivre tout au long de la carrière des personnels. Le droit à la formation continue doit être reconnu et renforcé. Ainsi le DIF doit permettre d'accéder à des qualifications supplémentaires en lien ou pas avec le métier d'origine. Si des personnels correctement formés sont une absolue nécessité, il est tout aussi impératif qu’ils soient en nombre suffisant. Le dogme de la suppression « d’un fonctionnaire sur deux » a fortement déstructuré le monde de l’éducation. Les 60 000 emplois que vous avez promis ne seront qu’un minimum pour assurer le bon fonctionnement du système éducatif. Il est nécessaire d’opter pour un recrutement d’emplois statutaires à hauteur de besoins pour réaliser l’Ecole de la réussite de tous.

L'enseignement supérieur et la recherche

Indissociables, l'Enseignement Supérieur et la Recherche produisent le socle de connaissances nécessaires aux progrès humains et les qualifications supérieures dont le pays a besoin pour garantir son avenir. Ils doivent donc répondre aux besoins de l’ensemble de la population, au développement social et économique du pays. Dans le contexte de la mise en œuvre de la Stratégie de Lisbonne ces secteurs ont connu de nombreuses mutations : Pacte pour la Recherche en 2005, loi Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) en 2007, Stratégie Nationale de Recherche et d’Innovation (SNRI) en 2009. Ces textes trouvent leur prolongement dans la mise en place des Alliances et Consortium ainsi que dans la réorganisation régionale de l'enseignement supérieur et de la recherche autour d'une dizaine de grands pôles dits « d'excellence », qui concentrent l’essentiel des moyens. Pour notre organisation, elles remettent en cause la conservation du caractère national des diplômes mais surtout l’égalité d’accès aux formations de l’enseignement supérieur pour tous les bacheliers et sur tout le territoire. Elles mettent en œuvre un dispositif d’orientation sélective voire une sélection sociale qui portent atteinte à la gratuité de l’Enseignement Supérieur, garantie d’une égalité d’accès du plus grand nombre. De même, elles nuisent au développement d’une recherche publique (fondamentale ou finalisée) non lucrative dans des organismes nationaux de recherche, une recherche qui doit contribuer au développement des connaissances et répondre aux besoins de toute la population, contre la pression des intérêts privés. Dès lors, c'est d'une politique nationale accompagnée de financements pérennes dont nous avons besoin dans ces champs de la connaissance. Le troisième acte de la décentralisation ne pourrait se satisfaire de revenir sur la seule gouvernance des Universités et de déboucher sur leur régionalisation, ce sont la LRU et le Pacte pour la Recherche qui doivent être abrogés.

Education populaire, une autre démarche pour devenir citoyen

Nous sommes satisfaits que l’Education Populaire prenne sa place au sein d’un nouveau ministère. Il ne vous aura pas échappé que le monde associatif souffre, que de nombreux employeurs se comportent comme des patrons « voyous » et que les conditions de travail des salariés se sont fortement dégradées. Ainsi le montrent les luttes au sein de la Fédération Française des MJC, mais aussi d'Actisce à Paris. Les récentes politiques publiques conduisent les associations à se transformer en « simples opérateurs » les contraignant à développer un activisme qui relève plus de la consommation sociale ou culturelle que de l’Education Populaire même s’il est vrai que bon nombre d’associations et de fédérations d’Education Populaire ont, d’elles‐mêmes, choisi d’emprunter le chemin de l’adaptation et de la marchandisation. Ceci conduit à la mise en concurrence des associations d’Education Populaire, concurrence qui porte de moins en moins sur des options idéologiques, mais sur la conquête de nouveaux publics, sur l’attribution de nouveaux marchés. Pourtant, dans un contexte de déstructuration de la société et de perte de repères structurants, l’éducation populaire constitue une réponse moderne et adaptée aux défis du vivre et faire ensemble. Les formes d’engagement et de prise de responsabilité que continuent de promouvoir, au travers la loi de 1901, les associations d’Education Populaire, font preuve quotidiennement de leur pertinence. Il faut donc que l’Etat leur apporte un réel soutien et aide à leur développement dans le respect de leurs principes fondateurs.

Education, émancipation mais aussi accès à l'emploi.

Les propos tenus pendant la campagne et les prises de positions de certains de vos soutiens laissent entendre que vous souhaitez mettre un terme à la casse des organismes publics de formation professionnelle. Le démantèlement de l’AFPA, la restructuration du CNAM, la transformation à marche forcée des GRETA en GIP doivent cesser. Notre organisation revendique la création d’un grand service public de la Formation Professionnelle, de la Qualification, de la Certification et de l’Orientation piloté par l’Etat. Il se structurerait à partir de la mise en place dans chaque région, à travers des partenariats et en complémentarité de l’offre de formation de l’ensemble de ces organismes de service public, de plates-formes de service public régional de la formation tout au long de la vie, incluant l’orientation et fondées sur l’accessibilité, l’égalité, la gratuité, la pérennité et la transparence. Ce service répondrait aux besoins exprimés par les usagers en maximisant l’accompagnement, en développant l’offre de formation qualifiante, la validation de l’expérience et l’accès à un emploi qualifié durable. Il dépasserait les « jeux de concurrence » face aux instances chargées des politiques d’emploi et de formation professionnelle, n’enlevant rien aux Conseil Régionaux mais obligeant les décideurs à s’entendre en amont, plutôt qu’à laisser les organismes publics devenir des enjeux électoraux tout en étant placés dans un champ concurrentiel.

Pour une politique publique de la Culture

L’éducation et la connaissance nécessitent une politique ambitieuse pour la Culture. L’Etat doit être un opérateur culturel au service de tous. Il est essentiel de réinstaurer un service public de la culture résolument consacré à l’émergence d’une société de progrès, émancipée, rassemblée, plus juste et plus démocratique. En effet, ce ministère, à l’instar de l’ensemble des services publics, sort fortement affaibli de ces cinq années de RGPP. Pour relancer son développement, ce sont de réels efforts budgétaires avec un financement public au‐delà du « mythique » 1% du budget de l’Etat, l’arrêt de la RGPP, le soutien aux initiatives publiques et la mutualisation des moyens budgétaires des musées nationaux qui doivent être mis en place. C’est aussi stopper l’externalisation de certaines missions à des structures de droit privé et en réintégrant celles qui l’on déjà été. Pour notre organisation il faut renforcer les liens entre les politiques éducatives et culturelles.

« Aux professeurs des écoles, aux enseignants du secondaires, aux universitaires, aux chercheurs, à tous les agents […] qui ont fait le choix de servir la connaissance et d’éveiller les consciences […] vous êtes au service de la France »

Pour que l’ensemble des personnels sentent leurs missions confortées, il est nécessaire que leurs métiers soient revalorisés. Conditions de travail dégradées, précarité, mépris, harcèlement, stress au travail et maladies professionnelles sont devenus monnaie courante dans les services publics. Une véritable politique de management a été mise en place pour rendre « rentables » des secteurs qui n’ont pas vocation à l’être. Discriminations, stigmatisations, n’ont pas cessé durant le dernier quinquennat. Au‐delà de l’égalité femme homme, il est essentiel de lutter contre l’ensemble des discriminations, qu’elles touchent les personnels ou les usagers. La précarité qui touche de nombreux secteurs doit cesser. Les personnels doivent être recrutés sur les emplois statutaires ou en CDI et les personnels précaires doivent être titularisés ou cédéisés. Les ministères concernés ne doivent pas entraver le processus engagé. Dans tous les secteurs, il est impératif d’alléger les charges de travail des personnels, de reconnaître l’ensemble de leurs missions mais aussi d’améliorer leurs conditions de travail en mettant en place une véritable politique de « santé au travail ». La perte de pouvoir d’achat dans ces secteurs a dépassé plus de 10% depuis 2000, notamment avec le gel du point d’indice. La revalorisation des métiers et des missions de service public doit aussi passer par une forte revalorisation salariale. Monsieur le Président, vos propos, ceux tenus par les membres du gouvernement conduit par Jean‐Marc Ayrault éclaircissent l'avenir pour que tous bénéficient de l'accès au monde de la connaissance. Nous resterons, malgré tout, vigilants et attentifs à l’ensemble des actions que vous conduirez dans ces domaines tout au long de l’exercice de votre mandat.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre considération distinguée.
Richard BERAUD
Secrétaire Général

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 18:53

 

 

 

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