Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 15:08

Une voix forte pour la gauche et la société toute entière

 

Il faut saluer et féliciter la ministre de la Justice pour sa présentation du projet de loi instituant un mariage pour tous. Christiane Taubira a raison de placer cette réforme du mariage dans le cadre de la longue bataille pour l'égalité des droits : « un acte d’égalité » qui va «parachever l’évolution vers l’égalité de cette institution » Un acte qui est aussi « une démarche de fraternité, parce qu’aucune différence ne peut servir de prétexte à des discriminations d’État ».
Lors de cette séance mémorable à plus d'un titre, l'opposition – qui n'a jamais aussi bien mérité le qualificatif de réactionnaire – s'est fait envoyer calmement mais fermement dans ses cordes par la Garde des sceaux : « Nous posons les mots et nous parlons d’égoïsme pour ceux qui s’imaginent qu’une institution de la République pourrait être réservée à une catégorie de citoyens ». Ajoutant même : « Au nom d’un prétendu droit à l’enfant, vous refusez des droits à des enfants que vous choisissez de ne pas voir ».
Ce débat démontre à quel point, et avec quelle force, la gauche sait et peut se rassembler dès lors qu'elle prend pour boussole l'égalité des droits et la fraternité. Ce n'est pas le moindre de ses qualités. Grâce à la mobilisation citoyenne "le mariage pour tous" peut être la première grande avancée. Avec l'intervention de Christine Taubira, voilà un discours porté par une voix forte pour la gauche et la société toute entière qui marquera les mémoires. "Le changement, c'est maintenant"; c'est donc possible....

Olivier Dartigolles porte parole du PCF

 

christiane-taubira.jpg

Partager cet article
Repost0
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 21:51

La Réforme des rythmes scolaires, pour tendre à la réussite, doit se donner le temps et les moyens de la concertation avec tous les partenaires concourant aux rythmes de vie de l’enfant. Les changements sur le temps scolaire vont avoir un impact sur le temps de l’éducation non formelle autour de l’école. Enseignants, parents et éducateurs doivent être mieux associés afin d’organiser dans l’intérêt des enfants les cohérences d’intervention éducative qui s’imposent.

Aujourd’hui, les municipalités prennent des dispositions le plus souvent de manière unilatérale. Le ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative est tenu à l’écart de la réflexion. Les professionnels et les bénévoles de l’animation extrascolaire font trop souvent figure d’oubliés ou de victimes collatérales d’une réforme qui se fait sans eux. La modification des taux d’encadrement des accueils périscolaires entraînant l’augmentation du nombre d’enfants par animateur, vient amoindrir la qualité éducative. Pour être ambitieuse, une réforme éducative doit intégrer tous ses acteurs. Le Projet Educatif Territorial (PEDT) est destiné à jouer un rôle pivot entre l’École et les autres partenaires éducatifs. Pour ne pas faire courir de risques liés à une « territorialisation » de l’École, pour ne pas consacrer une rupture pédagogique en réservant les activités artistiques, d’éducation physique ou dites d’éveil au « périscolaire », le PEDT doit se définir avec d’autres garanties que celles aujourd’hui prévues. Il doit apporter des garanties de qualité éducative et ne pas contribuer à creuser des inégalités territoriales. Le PEDT doit garantir :

 

• une approche de l'éducation à la citoyenneté accompagnée de garanties de laïcité ;  
• un moyen pour construire, sur tous les territoires, un projet et des objectifs d'éducation globaux et partagés, concertés avec les équipes enseignantes et les conseils d’école ;  
• un cadre obligatoire inscrit dans la loi qui permette de rassembler, en précisant leurs rôles et prérogatives, tous les partenaires éducatifs. L’Éducation nationale, les services Jeunesse et Sports, et les municipalités – en responsabilité de la politique publique – devront en particulier assurer la pleine participation des associations (parents, secteur socio-éducatif, sportif, culturel…) et des professionnels de l’animation ;
 
• une mise en œuvre éducative basée sur un diagnostic partagé qui articule les différentes activités d’éducation formelle, non formelle et informelle sur tous les temps de la vie de l’enfant, intégrant des phases d’évaluations et d’expertises d’usages donnant place à la parole des enfants ;  
• l’opportunité de reconnaître les différents types de savoirs et d’intelligences des publics (relationnelle, musicale, corporelle-kinesthésique, visio-spatiale, etc.) aux côtés de celles de l’intelligence verbale et logico-rationnelle ;  
un instrument de formation continue des acteurs éducatifs et des élus locaux pour un meilleur exercice de la démocratie locale ;

 

children_globe.jpg

Dans l’intérêt de tous et surtout des enfants !

Nous demandons à M. Peillon et à Mme Fourneyron de revenir sur l’évolution des taux d’encadrement des accueils périscolaires, de donner des garanties sur le maintien et l’amélioration de l’emploi des animateurs périscolaires et extrascolaires actuels et de donner un contenu plus ambitieux au PEDT et y intégrant tous les acteurs éducatifs. Nous appelons à manifester tous ceux qui se reconnaissent dans ce mouvement des Invisibles des rythmes (ni cités dans les grands médias, ni écoutés par le Gouvernement) mardi 12 février à 10 h (horaire d’animateurs périscolaires) et 12 h (horaires de parents et autres acteurs) devant les locaux de France 3 dans chaque région. Vous pourrez y aller munis d’un drap blanc pour vous déguiser en fantôme et attirer ainsi l’attention des médias !

 

http://www.jdanimation.fr/

Partager cet article
Repost0
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 17:11

Partager cet article
Repost0
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 14:51

Partager cet article
Repost0
8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 22:37

Partager cet article
Repost0
8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 19:19

 http://multimedia.education.gouv.fr/2013_rythmesco_guidepratique/#/30/

 

Cliquez sur les pages et glissez pour les tourner

Partager cet article
Repost0
8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:25

 

 

Céline Brulin, Secrétaire Départementale du PCF en Seine-Maritime, est intervenue dans le débat général du 36ème congrès du PCF jeudi 7 février et Nicolas Langlois, secrétaire de la section de Dieppe du PCF, s'est exprimé lors du congrès du PCF, à Aubervilliers. Il y a développé les enjeux liés à la politique énergétique en général, et l'EPR de Penly en particulier.

 

Les communistes de Seine Maritime réunis en Conférence départementale au Tréport ce samedi 2 février 2013 ont pris connaissance de la déclaration du Ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg, concernant l’avenir de l’EPR en France et conséquemment à Penly.
L’abandon de tout projet de construction d’un nouveau réacteur de 3
ème
génération, s’appuyant sur une prédiction de croissance Zéro de la production d’électricité dans les prochaines années, est en contradiction complète avec les objectifs affichés et les besoins avérés…
Si elle devait être confirmée, l’annonce du gouvernement ferait peser sur la filière nucléaire française un risque de dépérissement gravissime, tant dans le domaine de la recherche scientifique et technologique que dans le développement industriel.
Alors que Chine, Japon, Corée du Sud, Brésil, entre autres, élaborent des programmes ambitieux dans ce domaine, le renoncement du gouvernement français, avant même le débat national prévu cette année sur la politique énergétique du pays, constituerait une faute décliniste analogue à celle qui a conduit à l’abandon du Super Phénix en 1998, surgénérateur atteignant alors le palier de sa pleine capacité.
Le préjudice qui résulterait – comme dégât colatéral d’un tel choix de régression économique et scientifique – pour notre territoire régional et le site de Penly serait considérable.
Outre les investissements déjà engagés sur ce site depuis 2009, les engagements pris en commun par les élus de toute tendance en Seine Maritime, ne peuvent être tenus pour négligeables. Ils sont l’expression des besoins d’un territoire et des attentes de toute une population. Ils doivent être pris en considération.
En conséquence de quoi, les communistes de Seine Maritime, réunis en Conférence Départementale au Tréport :

 

-         Récusent toute décision d’abandon de la filière nucléaire française tant que le débat national prévu sur la politique énergétique n’a pas été accompli

 

-         Considèrent que le projet de construction d’un EPR à Penly – tout comme la prolongation de la Centrale de Fessenheim – doivent être maintenus comme des éléments constitutifs du MIX énergétique susceptible d’être élaboré à la suite du débat national.

 

-         Refusent que des choix d’avenir pour le développement économique et le progrès social soient subordonnés à des choix d’alliance politiciens

 

-         Considèrent que l’ensemble des dispositions et des dispositifs concernant la politique énergétique du pays et plus particulièrement la filière nucléaire, doit être renforcé sous le contrôle de l’autorité de l’Etat et maintenu dans l’espace des services et établissements publics.

 

Partager cet article
Repost0
8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:05

PSA Peugeot Citroën devrait publier, mercredi 13 février, une perte financière historique. Jeudi 7 février, soit cinq jours avant la présentation officielle de ses comptes pour 2012, le constructeur automobile a en effet annoncé une dépréciation surprise de ses actifs automobiles, pour un montant de... 4,7 milliards d'euros ! L'ampleur de l'"ajustement comptable" est colossale au regard du chiffre d'affaires du groupe, qui était de 59 milliards d'euros en 2011, dont 42,7 milliards pour la seule branche automobile. Et ce, alors que le chiffre d'affaires 2012 devrait baisser, du fait de la chute de 16,5 % des ventes du groupe l'an dernier.

Pour justifier cette dépréciation, l'entreprise explique qu'elle ne fait que se conformer à une recommandation de l'Autorité des marchés financiers (AMF) sur les normes comptables. Selon celle-ci, PSA doit prendre en compte l'écart de valeur entre les capitaux propres inscrits à son bilan et leur valorisation économique, qui baisse en raison de la profonde crise économique du secteur.

   
Déminer le terrain

 

PSA estime désormais que les perspectives de croissance du secteur automobile européen, son principal marché, sont nulles à moyen terme. "Nous n'anticipons plus aujourd'hui de redressement significatif du marché, indique Jean-Baptiste de Chatillon, le directeur financier de PSA, selon nous, les marchés français et européen chuteront de 3 % à 5 % cette année." Dans ces conditions, l'écart de valeur a conduit PSA à déprécier la valeur globale des actifs de sa division automobile de 3 milliards d'euros. De même, du fait de l'absence de perspective de retour à l'équilibre avant fin 2014, PSA réduit également la valeur nette comptable de ses impôts différés de 879 millions d'euros.
A cela s'ajoute la dépréciation de 855 millions "d'actifs spécifiques", dont 612 millions d'euros avaient déjà été annoncés au premier semestre 2012. Ces dernières sont liées, notamment, à la fermeture de l'usine d'Aulnay, qui compte pour 100 millions d'euros de dépréciation dans les comptes. Malgré l'ampleur des chiffres, ces dépréciations ne sont que "techniques", assure PSA. "Ce n'est qu'un ajustement comptable, cela n'affecte en rien l'opérationnel", assure M. de Chatillon. Sur la dernière ligne du bilan de PSA, les pertes devraient tout de même être astronomiques.
A la dépréciation annoncée de 4,7 milliards d'euros, doivent s'ajouter 500 à 600 millions d'euros de provisions pour le plan social engagé à PSA, a indiqué la direction. Sans oublier les 200 millions d'euros de trésorerie que le groupe brûlait chaque mois l'an dernier. Ces pertes ne seront pas complètement compensées par les plans d'économies et de cessions d'actifs (Citer, Gefco, immobilier, etc.) lancés par Philippe Varin, le président du directoire du constructeur. Selon les analystes financiers, PSA pourrait présenter une perte opérationnelle de 1,5 milliard d'euros sur l'exercice, contre un gain en 2011 de 1,3 milliard d'euros. Au total, le groupe pourrait donc annoncer une perte de 6 milliards d'euros la semaine prochaine. Selon PSA, ces écritures comptables n'ont aucun impact sur sa trésorerie, ni sur sa dette, toujours estimée à 3 milliards d'euros fin 2012. M. de Chatillon "confirme" les engagements pris l'année dernière : "Nous tablons sur une division par deux de notre consommation de cash en 2013", indique-t-il, soit une perte d'environ 100 millions d'euros par mois jusqu'à la fin de l'année.

   
Assainir le bilan


Pourquoi, dès lors, communiquer en amont des résultats ? A la fois pour déminer le terrain, "assainir" la situation comptable et préparer l'avenir. "Nous avons un bilan assaini sur lequel nous pouvons bâtir l'avenir", a assuré M. de Chatillon. De fait, cette dépréciation d'actifs va mécaniquement embellir ses résultats futurs. Vu qu'il a annulé pour 3 milliards d'euros de ses actifs, il n'aura plus à les amortir sur les six prochaines années. Cette écriture comptable va donc améliorer de près de 500 millions d'euros par an la marge opérationnelle de la branche automobile, un critère très apprécié des analystes.
Du côté de l'Etat, on ne se montrait pas surpris par l'annonce du constructeur. "C'est juste une transcription dans les comptes de la réalité de la situation de PSA, qui est très dégradée", explique-t-on à Bercy. La direction du groupe automobile avait d'ailleurs pris la précaution de prévenir l'exécutif, par l'entremise de Louis Gallois, l'ex-patron de la SNCF et d'EADS, nommé administrateur indépendant de PSA en décembre.
L'annonce de cette dépréciation ne serait d'ailleurs pas pour déplaire à l'exécutif. L'Etat est en effet engagé dans un bras de fer avec Bruxelles, qui estime que la garantie de 7 milliards d'euros, accordée en octobre 2012 par le gouvernement à la banque interne de PSA, pourrait être assimilée à une aide d'Etat et donc annulée. "Tout ce qui donnera l'impression que PSA est au bord de la faillite rendra la Commission moins tatillonne", veut croire un proche du dossier. "Il y a des discussions en cours, reconnaît-on à Matignon. Mais nous sommes confiants et une décision devrait intervenir d'ici à quelques semaines."

   
Cafouillage autour d'une entrée de l'Etat au capital


L'hypothèse d'une entrée de l'Etat au capital de PSA, qui fait l'objet de rumeurs depuis plusieurs semaines, a été ravivée vendredi 8 février. Interrogé par BFMTV sur cette éventualité, Jérôme Cahuzac, le ministre du budget, a répondu : "C'est possible, ne serait-ce que parce que le FSI [Fonds stratégique d'investissement] existe." Une affirmation aussitôt nuancée par Matignon, où l'on assure que "ce n'est pas à l'ordre du jour". Certes, un schéma de prise de participation a bien été étudié, "mais il s'agit uniquement d'une hypothèse de travail, au cas où la situation de PSA continuerait de se dégrader ", assure un conseiller ministériel. Selon l'exécutif, PSA n'aurait d'ailleurs pas besoin de renforcer ses fonds propres.

 

CGT-manifesation-psa-peugeot-citroen-aulnay.jpg

Philippe Jacqué et Cédric Pietralunga
Source : http://www.lemonde.fr/economie/

Partager cet article
Repost0
8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 15:20

Par François Jarraud

 

Les profs ne sont pas des fainéants. Même ceux qui "mettent des couches" travaillent largement plus que les 35 heures du salarié ordinaire. Le nouveau rapport de l'Inspection générale sur "Les composantes de l’activité professionnelle des enseignants outre l’enseignement dans les classes" confirme au passage le "ras le bol" des enseignants devant "l'alourdissement" du métier aussi bien dans le second que dans le premier degré. Mais il pose aussi la question de la reconnaissance des multiples tâches qui se sont ajoutées ces dernières années dans l'emploi du temps chargé des professeurs. Reconnaître l'alourdissement ce n'est pas le supprimer...

La suite : CLIC

ecole.jpg

Partager cet article
Repost0
7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 19:47

Appel des fédérations et des syndicats départementaux de Seine-Maritime


Dans le cadre des appels nationaux à la grève du 12 février, les fédérations syndicales et les syndicats départementaux FNEC-FP-FO, CGT Educ'action, Sud Education, SNUipp -FSU, SNUEP, appellent les personnels qu'ils représentent à se mettre en grève et à manifester mardi 12 février.

TOUS EN GRÈVE LE 12 FÉVRIER
MANIFESTATION
13H30
DEVANT LE RECTORAT
ROUEN

Assemblées Générales

Des AG de secteurs auront lieux pour débattre des différents sujets qui mobilisent cette journée notamment celles des rythmes scolaires et des suites à donner à l'action. Une AG d'agglo se tiendra à l'issue de la manifestation. Nous vous tiendrons au courant des différents lieux des AG dès que nous en aurons connaissances.


DIEPPE : 10h00- Maison des Associations
(CGT Educ'Action, SNUipp, SUD Education)

Tous les tracts

Télécharger l'appel de l'interfédéral nationale de l'éducation (CGT Educ'Action, CNT, FAEN, FO, SUD Education)
Télécharger le 4 pages de la CGT Educ'Action sur la Loi d'orientation.
Télécharger le 4 pages spécial Rythmes scolaires de la CGT Educ'Action.
Télécharger le
tract de la CGT Educ'Action sur les Rythmes et la loi d'orientation.
Télécharger le
tract Rythmes scolaires : Réalités et contre-vérités.
Télécharger le  panneau syndical de la CGT Educ'Action de l'Académie de Rouen.

greves-76.jpg

Partager cet article
Repost0