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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 07:20

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 12:08

En 1963, à l'université de Yale, Stanley Milgram organise une des premières expériences de psychologie sociale sur le concept de soumission à l'autorité. Ses conclusions sont édifiantes...Posez vous la question, en qui reconnaissez vous l'autorité ? Cette expérience historique de psychologie sociale date de 1963 et a été mise en image dans le film " I comme Icare " avec Yves Montand. On peut aussi la retrouver dans le "petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens" de Beauvois et Joule.


T
out commence par une petite annonce publiée par voie de presse

"Laboratoire de l'université X recherche volontaires pour participer à une expérience sur la mémoire . Rémunération 50 Francs de l'heure " Lorsqu'un volontaire se présente au laboratoire, on lui explique qu'il tombe bien car un autre volontaire est déjà arrivé juste avant lui . Le laboratoire a justement besoin de deux personnes , une pour jouer le rôle du professeur et l'autre pour jouer le rôle de l'élève. Les deux volontaires font rapidement connaissance en attendant d'être convoqués par Milgram, le psychologue qui organise l'expérience. Celui ci leur explique qu'ils vont participer une expérience destinée à vérifier les effets de la punition sur l'apprentissage et la mémoire. Le rôle du professeur est simple . Il suffit de lire à l'élève une liste de 50 paires de mots du genre : Le ciel gris, Le chien jaune, Le chat vert etc...
L'élève devra mémoriser les associations de mots et ensuite répondre correctement aux questions du professeur. Si le professeur dit " le nuage ", l'élève devra répondre " noir " En cas d'erreur , le professeur devra administrer à l'élève , une punition sous la forme d'une petite décharge électrique. le voltage des décharges augmentant avec le nombre d'erreurs.  Il est procédé à un faux tirage au sort et l'on demande à la personne qui s'est présentée de jouer le rôle du professeur.  En fait , celui qui doit jouer le rôle de l'élève est un complice de Milgram car le but réel de l'expérience est d'étudier la soumission à l'autorité (soumission librement consentie chez Beauvois et Joule) et non les effets de la punition sur la mémoire. On installe donc "l'élève" sur une fausse chaise électrique mais le "professeur" n'en sait rien. Il pense que tout est réel . "L'élève" qui est un acteur spécialement choisi pour son aptitude à faire semblant de recevoir de vraies décharges électriques fait mine de s'inquiéter quand on l'attache sur la chaise et demande si les chocs électriques risquent de lui faire mal. On lui répond que la douleur sera supportable mais que c'est nécessaire pour le bon déroulement de l'expérience et l'on fait passer le professeur derrière un pupitre comportant des curseurs gradués de 25 volts en 25 Volts. Des petits panneaux sont inscrits au dessus des séries de curseurs :" choc léger ", " choc moyen ", " choc violent ", " choc extrêmement violent " , " choc dangereux " , " choc très dangereux " , " mort ! "
Milgram qui représente l'autorité scientifique en blouse blanche demande alors au professeur de commencer la lecture des associations de mots. Une fois que la liste a été mémorisée par l'élève , le professeur commence à poser les questions.
A partir d'un moment , l'élève se trompe obligatoirement car mémoriser 50 associations de mots en une seule lecture est quasiment impossible.
Milgram qui supervise l'expérience demande donc au professeur d'administrer la punition à l'élève, au départ 25 volts mais au fur et à mesure des nombreuses erreurs de l'élève, les décharges qui deviennent de plus en plus fortes commencent à faire crier l'élève de douleur.
Il veut savoir jusqu'où celui qui joue le rôle du professeur va accepter de torturer un inconnu sous prétexte qu'une autorité scientifique lui en donne l'ordre . L'élève va supplier le professeur d'arrêter l'expérience tandis que l'expérimentateur va lui ordonner de continuer . Même lorsque l'élève simulera le coma ! Milgram ordonnera d'assimiler cela à une mauvaise réponse et demandera au professeur de continuer l'expérience.
Le professeur devra faire un choix .. désobéir à l'autorité ou continuer jusqu'à la mort de l'élève. Les résultats sont effrayants ! Sur 40 personnes testées tout niveau social confondu , 67% des professeurs ont étés jusqu'à la mort de l'élève.
 

Le reste a abandonné l'expérience vers 300 volts quand l'élève simulait le coma !

 

Aucun d'eux n'a abandonné quand l'élève hurlait de douleur . Bien sur , ce n'est pas de bon cœur qu'ils ont poussés les curseurs jusqu'à la mort simulée de l'élève attaché sur la chaise électrique . Milgram le dit lui même " J'observai un homme d'affaires équilibré et sur de lui entrer dans le laboratoire le sourire aux lèvres . En l'espace de 20 minutes , il était réduit à l'état de loque parcourue de tics, au bord de la crise de nerfs . Il tirait sans cesse sur le lobe de ses oreilles et se tordait les mains. A un moment il posa sa tête sur son poing et murmura "Oh mon dieu , qu'on arrête !" Et pourtant il continua à exécuter toutes les instructions de l'expérience et obéit jusqu'à la fin." Trois semaines plus tard , quand les professeurs était convoqués pour s'expliquer sur leurs comportements sadiques , il rejetaient immanquablement la faute sur l'autorité scientifique . Ils n'avaient fait qu'obéir aux ordres et rien de plus ! Ils n'avaient rien à se reprocher.

Zone X-trême, le jeu de la mort

 

Pour les besoins d'un documentaire dénonçant les dérives de certains programmes télévisés, une équipe de chercheurs en psychologie sociale a réalisé une expérience grandeur nature mettant en scène un jeu d'une exceptionnelle cruauté. Des candidats, sujets de l'expérience, croient infliger des chocs électriques à leur partenaire pour les besoins du show. Objectif: démontrer notre incroyable soumission au pouvoir de la télé.
Ça ressemble à un jeu télévisé. Le public applaudit et tape des pieds comme dans un jeu télévisé L'animatrice a les dents blanches, comme dans un jeu télévisé. Mais la Zone Xtrême n'est pas un jeu télévisé. C'est une expérience scientifique de psychologie sociale, adaptée d'une célèbre étude imaginée dans les années 1960 par le chercheur américain Stanley Milgram, qui vise à démontrer la puissance de l'autorité télévisuelle. 
Autrement dit, la capacité de la télévision à faire obéir chacun d'entre nous à des injonctions qui vont, parfois, à l'encontre de nos valeurs, de nos émotions, de notre volonté profonde. L'enjeu est crucial: chaque Français de plus de 5 ans passe en moyenne 3h30 par jour devant le petit écran, faisant de cette activité la deuxième après le sommeil. Notre espérance de vie étant de 80 ans, nous y consacrons quatorze années entières de notre existence. 
Dans leur livreL'Expérience Extrême, Christophe Nick, l'auteur du documentaire, et le philosophe Michel Eltchaninoff racontent les coulisses de cette étude et décryptent les conclusions des chercheurs. En exclusivité, L'Express en a publié les extraits dans son édition du 25 février.
Réalisée et filmée pour les besoins d'un film documentaire diffusé en mars sur France 2, la Zone Xtrême met en situation des candidats candides. Vrais sujets de l'expérience, chacun de ces 80 "cobayes" représentatifs de la population française, recrutés par une société spécialisée dans les enquêtes marketing, croit participer aux répétitions d'un nouveau jeu télévisé. Il tient le rôle du questionneur. À ses côtés, Jean-Paul, un autre candidat -en réalité, un comédie- et une animatrice. Derrière lui, un public de cent personnes et toute l'impressionnante machinerie télévisuelle. Principe du jeu: Jean-Paul doit mémoriser des associations de mots. S'il se trompe, son questionneur lui administrera des chocs électriques de plus en plus violents, de 20 à 460 volts. Stupeur: la totalité des 80 candidats ont accepté de participer, donc d'administrer des décharges électriques à un inconnu pour les besoins d'un show sans enjeu (puisqu'il était entendu qu'il n'y aurait rien à gagner et qu'il ne serait pas diffusé). Pire: plus de 8 participants sur 10 ont joué jusqu'au bout, poussant la dernière manette malgré les suppliques désespérées et les hurlements de douleur de Jean-Paul.

 

 

I comme Icare  

Ce film reprend l'expérience de Milgramm et montre la docilité des cobayes face à une autorité scientifique. Un passage du film recrée, à l'Université de Layé (anagramme de Yale), l'expérience de Milgram, qui fut conduite au début des années 1960. Un psychologue américain, Stanley Milgram, montra que deux volontaires sur trois peuvent être amenés, pour une somme dérisoire, à infliger un choc électrique dangereux, voire mortel, à une personne qu'ils ne connaissent pas, qui ne leur a rien fait et dont la seule faute est de s'être trompé dans un test de mémoire. Le cadre sérieux de l'université et l'autorité présumée des organisateurs de l'expérience suffisaient à légitimer, aux yeux des volontaires, une telle barbarie. L'expérience était truquée et aucune décharge électrique n'était réellement infligée. Cela n'empêcha pas les volontaires de croire sincèrement qu'ils punissaient les simulateurs.    

 

 

 

L'obéissance

L’obéissance, ça s’apprend, comme on apprend à faire des crêpes un mardi soir quand le désœuvrement tapine entre les oreilles, l’obéissance, c’est nécessaire quand le clairon sonne la charge et qu’on doit surmonter son incommensurable dégoût à devoir sortir de sa tranchée pourtant infestée de rats qui dévorent les amis malencontreusement démembrés, envahie par les poux qui sucent le sang de la tête, inondée d’une eau glaciale qui transperce le corps comme des aiguilles, parfumée de la sublime fragrance émanant de la décomposition de la chair qui reste si faible au contact d’une bille d’acier. L’obéissance, c’est obligatoire quand on doit quitter ce petit nid qui semble si douillet en comparaison avec ce qui se passe hors de la tranchée, c’est nécessaire pour contenir son envie de déposer une gerbe au monument des éventrés, des décapités, des brûlés vifs et des autres dont il ne reste même pas un seul petit morceau à donner aux corbeaux, l’obéissance, c’est un devoir au moment de l’assaut final, vers la bouillie généralisée et la soupe populaire aux vrais morceaux humains ! L’obéissance non réfléchie amène toujours à blesser quelqu’un et le monument qui suit est indispensable pour contredire la vérité qu’on ne fut rien, qu’on est rien et qu’il en sera de même pas plus tard que le lendemain matin. Il ne faut pas être réticent à l’idée d’obéir mais à la condition de choisir ses maîtres, ce que l'on peut concevoir comme un bon compromis entre le déterminisme factuel et la liberté.
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Informations complémentaires et détaillées :
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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 17:30

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 14:52

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 16:02

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 04:06

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 02:49

L'empire en danger

 

Liliane Bettencourt vient de porter plainte contre sa fille  Françoise Meyers-Bettencourt pour « violence morale ». Liliane n'a certainement pas fait la bataille de Verdun où le mot « violence » n'avait pas tout à fait le même sens en rapport avec cette douceur de vivre au début d'un siècle dont le snobisme le plus marqué était de se faire pulvériser la tête par des obus taquins. Elle porte plainte contre sa fille qui l'accuse de perdre la boule et qui voudrait la placer, illico, sous tutelle sans autre forme de procès. «  Je suis ta mère ! » a ajouté Liliane ! Si Dieu n'était pas mort, parions qu'il ordonnerait une ordalie sous la forme d'un duel à l'épée magique retransmis en mondovision, pour savoir laquelle des deux est dans son bon droit car il s'agit bien, ici, de préserver la pérennité de l'Empire. 

 

L'exhibition

 

Bien sûr, Liliane avait tendance à dilapider le magot familial en distribuant de l'argent de poche à des amis , juste quelques milliards pour les uns, et quelques tableaux de maîtres pour les uns aussi. La médiatisation forcenée de querelles internes d'une famille impliquée depuis des lustres dans des scandales politico-financiers depuis le cagoulard humaniste Eugène Schueller, qui aimait se vêtir avec la panoplie complète du Ku klux Klan , incluant le string rose à porter sous cape en pur coton de Louisiane, le père de Liliane, donc, jusqu'à Françoise, sa petite fille, en passant par Liliane , sombre dans l'exhibition la plus obscène et vis à vis de laquelle le téléspectateur basique, en quête d'émotions, ne peut que se satisfaire, entre deux pubs pour de la laque sans paraben mais avec agents fixateurs, parce que ces dames le valent bien, et découvrant avec stupeur que le mensonge du luxe est constitué à 99% de Gloss Reflect Addict Hypoallergénique et de 1% de pourriture interne.

 

Le mérite et la possession

 

Admettons, cependant, que mamie Zinzin soit un peu dépensière et que sa fille s'inquiète de voir se réduire à peau de chagrin l'héritage de la dynastie au gré des vents qui soufflent dans sa tête en proie à l'élargissement diffus importants des espaces péri-cérébraux, associé à une leucoaraïose d'aspect non spécifique, enfin, c'est le docteur Piekarsky qui le dit, admettons donc que le niveau de sa conscience réflexive se situe entre l'oursin et la boule à neige, il faut dire qu'il y a une certaine forme d'indécence à le promulguer haut et fort dans le journal officiel de TF1. On ne peut que s'esbaudir devant le spectacle pitoyable des charognards dégénérés qui illustrent bien cette vérité de notre triste monde selon laquelle il n'existe pas d'adéquation entre le mérite et la possession. L'idéal bourgeois est mort avant que d'être né et quant à l'éventualité de s'extirper de la plèbe par l'ascenseur social, elle relève bien de la mythologie. Récemment, un jeune de hall d'immeuble en a fait les frais, en partance pour le huitième étage, il s'est retrouvé au second sous-sol face à une taupe qui l'observait, ce qui est un exercice très difficile pour une taupe, convenons-en.

 

Eugène Schueller

 

Le père de Liliane Bettencourt, Eugène Schueller, chimiste de talent, battit sa fortune en créant la société Loréal. Il rachète ensuite les shampoings « Dop », la firme « Monsavon » et les peintures « Valentine ». Rapidement, Loréal va servir de caisse noire à un groupuscule factieux dont le hobby principal était le terrorisme: la Cagoule. Cette bande de joyeux dynamiteur fera sauter les locaux du patronat français, le siège des industries métallurgistes, puis assassinera le directeur de la Banque Européenne, Dimitri Lavachine,  franc-maçon bolchevique qui soutenait le Front Populaire et, enfin, exécutera les frères Rosselli sur l'ordre de Mussolini. Il faut dire qu'ils n'aiment rien les membres de la Cagoule, ni les juifs, ni les franc-maçons, ni les communistes, ni les parlementaires libéraux ...ou alors, peut être la tarte au citron, mais même, quand elle est trop acide, il l'a font péter ! Le vrai nom de la Cagoule est l'OSARN, (Organisation Secrète de l'Action pour la Révolution Nationale). Elle émane de l'Action Française de Charles Maurras, royaliste à ses heures perdues et adhérant au fan-club du Roi Dagobert. André Bettencourt, jeune cadre dynamique, voire exalté fréquenta rapidement les locaux de Loréal pour ensuite retrouver la jeune Liliane Schueller derrière l'église qui lui roulait des pelles baveuses et tout ça, dans le dos de papa. Ils se marièrent et eurent une fille, Françoise, tellement chiante qu'elle porte plainte actuellement contre sa mère.

 

Le Cagoule pendant la guerre

 

En 1937, Max Dormoy, ministre issu du Front Populaire, consacra principalement ses activités à la lutte contre la Cagoule laquelle est démantelée à la fin de novembre 1937. Il n’a pas de le temps de détruire complètement ses ramifications dans les milieux économiques, en particulier dans les grandes entreprises qui, selon les Renseignements généraux et la police judiciaire, ont financé le mouvement terroriste. Les membres de la Cagoule sont en cavale, sauf Eugène Schueller et quelques autres qui passent à travers les mailles du filet.

En 1941, en accord avec les autorités allemandes, il crée le Mouvement Social Révolutionnaire (MSR, comprenez Aime et Sert ) avec Eugène Deloncle, dont il est le mécène. Il participe ensuite à la direction du RNP de Marcel Déat, ex socialiste collabo. Après la guerre et grâce aux témoignages de Pierre de Bénouville, d'André Bettencourt, de François Mitterrand , de Max Brusset (député de Charente), de Jacques Sadoul (alors maire communiste de Sainte-Maxime) et des membres de la résistance, des réfractaires au STO et de juifs qui auraient été aidés par Eugène Schueller pendant l'Occupation, ce dernier est relaxé de toute accusation de collaboration et obtient la Croix de guerre et la Légion d'honneur. On peut dire qu'il s'en sort bien, encore une fois, le lascar. Eugène Deloncle, quant à lui, sera abattu par la gestapo en 1944 car elle le jugeait trop « radical », il faut le faire pour se faire taxer « d'excessif » par la gestapo ! Un autre membre éminent de la Cagoule fut Jean Filliol qui eut la délicatesse de guider la SS das Reich vers le village d'Oradour sur Glane ou furent exterminés, hommes, femmes et enfants le 10 juin 1944. On pourra aussi évoquer les cas de Joseph Darnand, ex Cagoulard, qui fut nommé chef de la milice française en charge d'aider les Allemands dans leur traque aux résistants. Les autres membres de la Cagoule en exil furent incorporés dans les différentes succursales de Loréal à l'étranger.

 

La période d'après guerre

 

La fille hérita de papa et le couple, Liliane et André Bettencourt, incarna le glamour vomitif selon les préceptes de Nadine de Rothschild. Ils arrosèrent allègrement les partis de droites et les partis de gauche, mieux vaut être prévoyant. François Mitterrand faillit donner à André le portefeuille de premier ministre. ( François Mitterrand adhéra lui aussi à une ligue factieuse d'extrême droite avant la guerre, la ligue des Croix de Feu du colonel de la Rocques. C'est le colonel de la Rocques qui souffla à Pétain la devise « Travail, Famille, Patrie» ) Ils vécurent comme ça, heureux, vivant d'amour et d'eau fraiche entre leurs 12 châteaux, s'y rendant successivement avec leurs 67 voitures, en lisant paisiblement le Figaro, pendant toutes ces années dans leurs 387 toilettes et en s'embrassant fougueusement à la croisée des vents où l'ombre fugace éclipse l'or du crépuscule, bref tout baignait jusqu'à ce qu'ils rencontrent, l'abominable, le terrifiant, le monstrueux … Eric Voerth, l'homme à le tête de prof de sciage de planches à Emmaus ! André Bettencourt décéda en cours de route et c'est Liliane qui dut se résoudre à lui filer toutes ses pièces jaunes pour financer la campagne de Sarko, alors que Bernie et Doudouille faisaient la moue en méconnaissance de cause, d'ailleurs, car les pièces jaunes de Liliane sont en or massif et ne les intéressent donc pas.

 

L'affaire Woerth-Bettencourt

 

L'affaire Woerth-Bettencourt n'est qu'un épiphénomène dans la saga familiale depuis la genèse de Loréal en vertu du fait que l'implication, comme jamais, entre le monde des affaires et celui du pouvoir politique s'étend à des centaines de cas similaires. On pourrait passer outre mais ce serait négliger tout la valeur symbolique de ce qui semble être une affaire d'état. Sachant que Liliane Bettencourt est composée de 70% d'eau et de 30% de matières organiques diverses, rien de la différencie du commun des mortels et le bon peuple, de même composition, est éberlué face au décalage entre l'insignifiance de la protagoniste principale et les sommes pharaoniques qui remplissent sa piscine privée en coupure de 500 €. Le spectacle de décadence qu'elle offre est nécessaire, il a une vertu cathartique. Ce spectacle a été rendu possible grâce aux multiples investigations des journalistes et des historiens. Leur travail formidable contribue à ce que tout ce soit pas pourri au royaume de France, à ce qu'un souffle d'air pur nous revigore les naseaux et à se que soit dénoncé les relations incestueuses entre le fric et la politique ce que faisait déjà Saint Simon, socialiste utopiste du XIX ° siècle.

 

 

Psychanalyse transgénérationnelle

 

La tragédie grecque fonctionne sur le principe selon lequel les personnages payent toujours le pêché originel d'un ancêtre comme les hommes payèrent le pêché d 'Ève au paradis terrestre ou de Pandore qui ouvrit la boîte répandant tous le maux de la terre. De même, Liliane, triste dame sur la scène médiatique du tribunal populaire, donnant la réplique à quelques pantins politiques dont les fils sont agités par l'oligarchie financière, commence sa descente aux enfers vers le cimetière de l'Egalité et à payer le prix du pêché de son ancêtre et père, Eugène Schueller. Le rideau Tombe !

 

 

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 04:29

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 04:36

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 01:34

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Alors, Jésus entra dans Jérusalem une semaine avant Pâques : c’est le dimanche des rameaux ! Il était à bord d’un poney gentil mais il fit mauvaise impression. En effet, il ne s’était pas lavé depuis 33 ans ni même brossé les dents. Et vous savez, les enfants , que pour lutter contre les caries méchantes, il faut bien se laver les dents. Jésus était venu à Jérusalem afin de répandre un message d’amour sur terre, un peu comme dans « Amour Gloire et Beauté » ! Si tu ne connais pas, demande à ta maman. Enfin, ça c’est ce que l’on dit car en vérité, je vous le dis, Jésus était peut être un guerrier essénien ou zélote qui luttait contre l’occupation des méchants romains. Peut être que Jésus n’acceptait pas la collaboration active du peuple juif des Pharisiens avec les méchants romains. En tout cas, il était très en colère alors il renversa les étales des marchands du temple car les fraises Tagada étaient hors de prix. Alors, pour lui faire une blague, ses amis lui firent faire l’avion sur deux planches et l’enfermèrent  dans un tombeau. Mais comme Jésus était aussi très rigolo, le lendemain du dimanche de Pâques, il avait disparu du tombeau ! Dingue non ? En fait, il y a un truc : Jésus, c’était Dieu lui-même et dans son tombeau, il s’ennuyait beaucoup. En effet, il avait pris avec lui le programme d’Edouard Balladur mais il avait oublié sa lampe de poche. Alors, pour bien le lire, il remonta au ciel ! 50 jours après Pâques, c’est la Pentecôte et Jésus redescendît du ciel pour ordonner aux apôtres de répandre la Bonne Parole dans le monde. Si tu ne sais pas qui sont les apôtres, il faut que tu te dises que c’est à cause d’eux que tu vas au catéchisme le mercredi plutôt que d’aller jouer au foot ! Et voilà !  Bientôt, nous t'expliquerons un autre grand mystère de l'humanité : le fonctionnement du Parti Socialiste ! A bientôt et n'oublie pas de te brosser les dents 7 fois par jour sinon tu auras des chicots pourris comme Nadine Morano !

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