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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 13:25

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 15:34

C’est après avoir créé la Banque Royale que le Régent, Philippe d’Orléans, voit débarquer un certain John Law en provenance de la Perfide Albion avec  son short en tweed et un truc à la mode au pays des Beatles : le capitalisme. Il s’agit pour lui de créer une banque d’investissement afin de fonder un capital en mesure de financer des sociétés mercantiles telles que la Compagnie des Indes ou celle des Amériques. Les clients de cette banque deviennent des actionnaires. Au début, c’est l’emballement et les actions de John Law montent à tel point que l’explosion d’une bulle financière se pointe à l’horizon. Devenu ministre des finances, John Law engage un programme de désinflation pour diminuer la valeur de ses titres. Le prix des actions s’éloigne dangereusement du « ratio » qui est le rapport entre leur valeur et la valeur réelle de l’entreprise capitalisée. La bulle éclate. Non seulement les détenteurs de titres aimeraient les revendre afin de faire une plus-value et le bruit court que Law n’a pas le cash nécessaire pour rembourser tout le monde. Law finira sa vie, dans l’opprobre, condamné à vivre déguisé en plaque d’égout afin qu’on puisse lui marcher dessus en guise de pénitence. Le pire réside dans le fait que la Banque Royale du Régent était le premier actionnaire de Law Ha ha ha ! 500 000 actionnaires sont ruinés. En 1728, la Bourse est fondée  afin de contrôler les opérations, en 1800 la Banque Centrale voit le jour. Evidemment, des lois ont exigé que les banques possèdent le cash en stock correspondant à la totalité des titres émis et c’est pour ça, que de nos jours, nous vivons dans un monde merveilleux.

 

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 11:27

 

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 01:00

L’oligarchie actuelle des parvenus n’est pas aristocratique (le pouvoir des meilleurs) mais ploutocratique (le pouvoir des plus riches). Ni l’une, ni l’autre ne conviennent à la gouvernance d’un peuple car l’oligarchie des aristocrates promulguera le droit du sang et engendrera des dynasties de dégénérés inaptes à régner de par les mariages consanguins entre bonnes gens de même famille. De même l’oligarchie ploutocratique produira des générations de fils à papa de par la transmission du capital et selon les règles obsolètes de l’héritage. Liliane Bettencourt, l’incarnation même de la corruption des régimes politiques illustre parfaitement la main mise du capital sur l’état en arrosant allègrement tout ce qui était susceptible d’être élu à l’UMP. Son argent, elle le tenait de son gentil papa, Eugène Schueller, membre de la Cagoule, groupuscule fasciste d’avant guerre et qui sombra complètement dans le nazisme par la suite. La médiocratie est le régime résultant de la rencontre entre la médiocrité des héritiers et la médiocrité des hommes politiques corrompus. Ce duo infernal entre les élus et le fric participe fortement à la conservation des privilèges au détriment des populations. Nicolas Sarkozy, adulant l’argent par-dessus, fut le pigeon idéal pour diriger une république bananière protégeant ses amis.

 

Sarkozy fut le W (prononcez Deubeuliou) de la France, le même regard simiesque et le n’importe quoi pour gagner du pognon. Quoi qu’on en dise, l’accumulation des richesses est une négation de l’humanité à cause des injustices qu’elle engendre. Au nom de l’argent, Jacques Servier, patron de son laboratoire a commercialisé sur le marché français un médicament tueur, le Médiator. Ce médicament avait été interdit dans le monde entier sous un autre nom, l’Isoméride. Alors Servier modifia son nom, changea la forme des comprimés et la couleur de la boîte mais garda le principe actif de l’Isoméride pour des raisons de gros sous. Le résultat, on le connait et le scandale est du même acabit que l’histoire du sang contaminé. Nicolas Sarkozy décora Servier de la légion d’honneur pour service rendu à la nation. Mais il est comme ça, Nicolas ! Il décore les riches même si se sont des criminels ! Servier sera quand même mis en examen grâce au courage et à la pugnacité du docteur Irène Frachon qui dénonça l’imposture et l’extrême dangerosité du médiator. Tout fut permis sous Nicolas Sarkozy et l’art de bafouer les lois fut érigé en principe régalien.

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17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 13:47

En vertu de la dette astronomique contractée par cette grosse tapette de Louis XIV, le Régent du Royaume de France, le Duc d’Orléans, décide de battre monnaie en créant la Banque Royale. Le principe est simple : rembourser les créanciers avec des billets tout neufs. Les banquiers récupèrent ainsi leurs investissements. Bien entendu, l’argent perd de sa valeur, c’est l’inflation selon le principe qu’un produit rare est cher. Si le marché est inondé de cacahuètes, le prix de la cacahuète est à la baisse, c’est du pareil à la même chose pour la monnaie sonnante et trébuchante.  Les banquiers ne s’en plaignent pas trop, de toute façon, c’est ça ou la banqueroute.
De même, Angela Merkel pourrait  autoriser la création de billets par la BCE pour rembourser la dette mais les Allemands ont une frousse bleue de l’inflation qui, en son temps, a permis l’avènement d’un certain Adolph Hitler, tellement mauvais peintre qu’il est détesté dans le monde entier.  Pour ce qui concerne l’époque du Régent, les banquiers sont heureux de récupérer du liquide car cela va leur permettre d’investir de nouveau leur excédent : pas cons les riches.

 

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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 13:50

Louis XIV aurait pu se contenter d’une passion honorable telle la chalunopantaxophilie qui est la collection de pendules neuchâteloises mais il avait d’autres hobbies plus couteux : construire un château, rencontrer des meufs sur Meetic et faire la guerre. Le 1er septembre 1715, après avoir calanché, ses ministres font la gueule. En effet, la France est exsangue, à cause de Louis XIV, le roi tellement soleil qu’il a flambé toute l'oseille de l'assujetti social. Le jeune Louis XV, pas encore un poil sur le bigorneau, est trop jeune pour régner. Il prononce alors cette phrase célèbre à un ministre :
- « Toi, t’es un gros vilain ! »
Remarquez que le roi n’a que 5 ans, ceci explique cela. La France est le pays le plus peuplé d’Europe et c’est au frère de Louis XIV, le Duc Philippe d’Orléans que l’on demande d’administrer la France. Celui-ci prend le titre de Régent. Afin de rembourser les créanciers, sa première mesure est d’instaurer l’austérité ce qui paralyse toute forme d’activités économique, comme quoi, l’austérité, c’était pas mieux avant. 80% des rentrées d’argent (les  impôts)  ne servent qu’à rembourser les intérêts de  la dette. L’Etat se retrouve  pratiquement en situation de banqueroute, les fonctionnaires ne sont plus payés, il faut trouver une solution rapidement.

 

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 14:02

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 12:07

C’est en 2008 que la crise commença à cause de l’explosion de la croissance chinoise. Les marchés n’avaient pas assez de liquidités pour absorber la surproduction chinoise et on créa une monnaie de singe : la dette. Nicolas Sarkozy disait alors qu’il fallait moraliser le capitalisme. Autant moraliser Landru ou Attila ! Le système dont l’essence même que l’homme et un  loup pour l’homme ne peut être moralisé, il doit être proscrit. De toute façon, Nicolas Sarkozy a toujours déclaré la première ineptie qu’il lui passait par la tête et il ne faut guère chercher de cohérence chez ce petit bonhomme. Adam Smith, l’économiste avait créé le concept de main invisible, une sorte de truc, au dessus du machin, peut être immanent, ou alors transcendant, bref, un esprit capable d’autoréguler harmonieusement le système. Si l’on fait abstraction de la morale, il est vrai que le système se régule toujours de lui-même après quelques millions de morts. Et pourtant, pas plus de main invisible que dans la culotte de la sœur du pape, c’est toujours le peuple qui doit trinquer en tant que variable d’ajustement  de l’économie. La dette publique n’est que le révélateur de l’omnipotence de banques sur les états dont les membres font partie des conseils d’administration de ces mêmes banques.

 

 

Ces banques sont des imprécateurs prêchant l’austérité dont elles ne souffriront point et au nom du profit. Nicolas Sarkozy fit partie de cette engeance avec sa bande de tire-laines corrompus. Aucun d’eux ne doit réapparaître dans le champ politique : qu’on se le dise au fond des ports. Nicolas Sarkozy aura mené une lutte impitoyable contre le France d’en bas, selon la célèbre formule de Jean-Pierre Raffarin, et aura certainement souffert d’un complexe d’infériorité vis-à-vis de tous ceux qui ont eu la chance de ne pas lire la Princesse de Clèves. Ce complexe aura certainement causé sa perte. Quand on ne se gouverne pas soi même avec sagesse, il y a peu de chance pour réussir à gouverner les autres. Après avoir rayé les intellectuels de la liste de ses amis, il ne lui resta que le bling bling pour épater la galerie. Hélas, le peuple resta sur sa fin en découvrant qu’il avait élu un  m’as-tu-vu de la première espèce exhibant sa fiancée comme un trophée de chasse. En fin de compte, Carla ne fut rien d’autre qu’une Rolex.

 

 

Quoi qu’on en dise, le peuple français n’aime pas qu’on galvaude la fonction, il aime son roi mais celui-ci parût rapidement aux yeux de tous comme le père Ubu de la chanson. L’homme du peuple n’a pas convaincu. La liste de ses mensonges, c’est la botte de foin qui cache l’aiguille de la vérité. En perte de vitesse, il n’eut d’autre solution que la division pour le règne sans partage. Il monta les travailleurs contre les fonctionnaires, les pauvres qui travaillent contre ceux qui ne travaillent pas, les braves gens de souches contre les sales bicots. La vertu première d’un président est de rassembler et le bon peuple se mit à douter. Le peuple d’en bas se mit à supposer qu’il y avait quelque chose de pourri au royaume de France. Dans sa logique économique, le capitalisme fait des bénéficiaires du RAS des variables d’ajustement en voulant soumettre l’humain au marché alors que le bon sens préconise le contraire. Les accords de compétitivité récemment mis en œuvre sont la suite d’un système qui n’a ni queue ni tête. De façon pernicieuse, les patrons se servent de la précarité pour abaisser le coût du travail afin d’augmenter la productivité. L’emploi se faisant rare, les travailleurs sont en concurrence les uns avec les autres et ne font pas trop les difficiles. Ce système a aussi le défaut de laisser mariner le précaire dans une faute morale. S’il n’a pas de boulot ou peu, c’est que sa valeur est remise en cause contrairement à Nicolas Sarkozy qui a réussi.  Aucune loi écrite sur terre ni au ciel ne stipule que l’on vient au monde pour être des compétiteurs, des éternel concurrents et sans prime à l’arrivée. Les précaires du monde moderne sont les soldats des empires économiques. Que vienne enfin le règne de la solidarité et de la coopération économique sinon l’humanité ne survivra pas. Nous sommes sept milliards d’humain sur terre et il n’y aura pas assez de ressources pour tous le monde. Le communisme est l’avenir du monde. Nicolas Sarkozy ne connait le communisme que par Jacques Attali. Des communistes, on n’en trouve guère à Neuilly ou alors ils sont empaillés au musée de l’homme.

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 14:39

Mais quelle mouche à merde a donc piqué Dieu pour créer Christine Boutin ? Peut être un moment d’égarement un samedi soir après les crêpes alors qu’il était blindé au chouchen. En quoi ce tromblon haineux peut-il incarner l’amour divin ? Et puis, c’et quoi cette manie de manifester contre le droit des autres et en vertu de quoi ? En vertu des valeurs traditionnelles du … mariage ? A proprement parler, un rite dont l’essentiel réside en l’oubli de la fornication nécessaire à la perpétuation de l’espèce et la construction du romantisme par le processus de sublimation  afin de faire passer la pilule aux notables de bonne souche. Et voilà t-y pas qu’elle nous invente Dieu en tant que gouvernement potentiel de la République en fricotant avec le FN mais sans jamais évoquer la bande des joyeux pédophiles qui gèrent l’établissement.
En quittant Sarkozy, elle déclara qu’elle lâcherait une bombe ! Certainement un prout de la colère divine de ta mère en short ! En effet, Christine Boutin, simple mortelle, envoie du CH4 avec son cul et il parait même, qu’à l’heure du jugement dernier, son corps se décomposera  en éléments essentiels afin de nourrir le  géranium bienfaisant qui poussera sur sa tombe au cimetière de l’égalité. Enfin, un bon geste !


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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 13:59

Les années 1870 virent naître les premières formes du capitalisme mondial qui provoquèrent les grands scandales de la Troisième République. L’un des ces scandales fut la crise de Panama et ses « chéquards », à savoir, les députés qui avaient touché des pots de vin pour pondre une loi afin d’éviter la faillite de l’entreprise. Les escarmouches qui  suivirent cette époque avec nos amis allemands prirent fin en 1945 (on dénombre quelques victimes). Le capitalisme sauvage est l’une des raisons des conflits mondiaux à laquelle on peut ajouter la haine anti-teutons (méritée  car ils mangeaient les enfants) et la course aux colonies. Déjà, en 1905, les allemands avaient tenté de nous prendre notre Maroc, vous vous rendez compte, notre Maroc !  Hitler fut un produit financier, comme quoi, quand on met un pays à genou et quand un milliard de Marks ne permet même plus d’acheter un paquet de fraises Tagada, cela peut énerver les gens et des gens qui bouffent des enfants, faut pas les faire chier. Inflation, inflation, voilà pourquoi Angela ne veut plus qu’on imprime des billets. Bref, nous sommes en  1970 et le temps de la croissance infinie est terminé. Merci à nos Algériens, à nos Marocains, à nos Sénégalais et à tous les autres venus des 4 coins de la sphère  pour s’être fait casser la gueule à notre place sur le champ d’horreur et merci d’avoir fréquenté nos chantiers afin de reconstruire la France. Maintenant, il est coutume de remettre en cause l’intervention de l’état dans l’économie au nom du « monétarisme » qui est un concept réservé à Warren Buffett. Au fait, Warren Buffett, ça sonne pas « français de fraiche date » comme dirait Bruno Gollnsich  qui a un nom bien français, au moins, lui ! Pas évident de distinguer la politique de l’économie lorsque le tiers de la caste des élus est mêlé à des conflits d’intérêts.  Les nouveaux bouc-émissaires : les services publics, les syndicats et les arabes. Mais bande de cons, on ne cesse de vous les répéter, vous n’êtes pas assez pro-duc-tifs et depuis que les femmes travaillent, et ben, on n’est pas dans la merde !

 

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